C’est peut-être parce que j’ai eu l’opportunité de jaser avec plusieurs personnes plus âgées ces derniers temps que je suis particulièrement sensible à la question d’une lignée ou d’un héritage. Je parle dans le sens de ce que l’on laisse derrière nous après que nous ne somme plus vivants pour influence notre entourage. La question qu’on se pose est souvent, « Comment est-ce qu’on va se souvenir de moi? » ou peut-être même, « Est-ce qu’on se souviendra de moi? »
C’est ce qui fait la beauté et la durabilité de la lettre écrite. Contrairement à ce blogue où les écritures sont virtuelles, le papier préserve beaucoup plus longtemps, et risque d’être retrouvé même après avoir passé dans l’oublie. C’était d’ailleurs le cas quand une copie de la loi de Dieu fut retrouvée dans le temple à Jérusalem lors d’un réveil spirituel chez les Israélites. (voir 2Rois 22.8-20)
Tout ça pour dire que de temps en temps ou retrouve des échos du passé en trébuchant sur quelque chose d’écrit qui a prit de la poussière depuis. Je prends donc cette opportunité pour souligner le travail de la Société d’histoire du protestantisme franco-québecois qui vient de rendre disponible sur leur site un des numéros du journal « l’Aurore. » Le journal en question était un des moyens de communication dans les années 1800 en Amérique du nord, et particulièrement au Québec. Ce lien vous permet de lire l’article. En même temps, permettez moi de vous inviter à encourager les efforts de la SHPFC de la manière que Dieu vous met à coeur de le faire.