Notes de prédication pour le dimanche 18 mars 2012 (no. 3 de 4 dans la série ADORER DIEU)
Illustration : Imaginez qu’on vous offre d’acheter un château sur le bord de la mer pour 150,000 $. Ça serait une aubaine incroyable n’est-ce pas? Maintenant, on vous annonce que le château sur trouve sur une belle plage. Encore mieux! Mais on vous annonce que le château est entièrement fait de sable! Est-ce que ça change quelque chose? Bien sûr! Le sable n’est pas permanent. Aujourd’hui le château est là, demain, probablement que non. Même si le château serait de grandeur nature ou d’une beauté féérique, toute tactique de persuasions serait en vain considérant que le château lui-même est une illusion. Tout d’un coup, nous ne sommes même pas prêts à débourser 15 $.
Introduction
Je me souviens encore du jour où j’ai mangé 2 ou3 chocolatines dans un après-midi. Le souvenir est vague, mais je ne devais pas avoir bien plus que 11 ans. Pour une raison que je ne n’arrive pas à comprendre, j’ai mis ma main sur quelques-uns de ces mets délicieux qui étaient en temps normal, réservé pour des occasions plutôt spéciales. Est-ce que ma mère avait découvert un nouveau magasin où elle put les acheter en spécial? Est-ce que le pâtissier lui en avait donné plusieurs? Il y a avait-il une occasion spéciale? Quelqu’un nous les aurait-il donnés? Je ne m’en souviens plus. Mais je me souviens d’une chose : par longtemps après avoir mangé les 2 ou 3 petits pains fourrés avec une barre de chocolat, j’ai ressenti un malaise dont le souvenir me restera toujours.
Individuellement et quantité modeste, la chocolatine devient un met succulent qui vous laisse à la fois la satisfaction d’avoir manger comme un roi et le désir d’en trouver un autre. Dans mon cas, j’avais bien éprouvé la satisfaction, mais les conséquences de manger à satiété furent désastreuses. Mon mal de ventre se transforma en une légère indigestion qui m’enleva le goût de répéter l’expérience.
Peu de temps après, probablement suite à une conversation avec mes parents, je découvris que même une bonne chose peut se transformer en quelque chose de mauvais si je ne lui accorde pas la place qui lui revient. Je ne me souviens pas si mes parents me citèrent le passage dans Proverbes qui avertis contre manger trop de miel, mais le passage en question nous donne une perspective réelle du monde dans lequel nous vivons.
Si tu trouves du miel, n’en mange que ce qui te suffit, De peur que tu n’en sois rassasié et que tu ne le vomisses. (Proverbes 25.16)
En d’autres mots, même les bonnes choses de la vie ont une place. Et par implication, je ne peux pas faire une règle absolue que ce qui fait mon bonheur est aussi mon plus grand bien. Juste parce que quelqu’un ou un chose me fait du bien, ça ne veut pas aussi dire que c’est mon meilleur bien ou même que ce « bien » est à sa place dans ma vie. Mais alors…il y a il un bien, une chose que je peux aimer qui peut me satisfaire sans que j’en aie trop?
Au risque de sembler simpliste, oui, la Bible nous en donne une et elle donne comme raisonnement que Dieu est notre plus grand bien car il nous a créés pour être satisfait complètement en lui. Il est le seul qui puisse nous satisfaire et qui nous permet de jouir de la vie quand il occupe la première place de nos vies.
La preuve? Il ne me suffirait que de citer quelques-unes des manchettes récemment pour trouver le pauvre acteur, la pauvre chanteuse, ou le pauvre millionnaire, politicien, homme d’affaires, etc.qui s’enlèvent la vie pour cause qu’elle ne vaut plus la peine d’être vécue. Pourquoi alors sommes-nous si facilement surpris que des personnes qui semblent avoir tout sont prêts à « tout balancer par-dessus bord? »
Serait-ce possible que la vie ait un vide que nous essayons de combler par toutes sortes de choses qui ne peuvent pas la combler? La réponse à cette question diffère d’une croyance à une autre, je sais. Et pour tous ceux et celles qui sont mécontents avec la vie, insatisfaits, désillusionnés, il y en a aussi beaucoup qui se disent être véritablement satisfaits, comblés. Je leur souhaite toute la joie du monde et une bonne vie.
Mais la Bible semble être la seule source de révélation dont je suis conscient qui m’affirme pouvoir me donner une satisfaction profonde au travers d’une relation réconciliée avec le Dieu de l’univers. Et je peux affirmer sincèrement que même si je lutte encore avec des désirs non comblés dans ma vie, des aspirations non réalisées, je suis quand même profondément en paix, satisfait de mon sort sachant que même si mon âme continue de rêver et de désirer, elle se repose néanmoins dans la confiance d’être réconciliée avec son créateur. Et c’est bien cette réalisation qui me motive à espérer, rêver, découvrir et persévérer.
D’une perspective biblique alors, si Dieu est le seul qui puisse réellement combler mon âme et qu’il exige de prendre la première place dans ma vie par le fait même qu’il est le créateur de l’univers, que faire quand je me rends compte que je l’ai remplacé par autre chose? Même une bonne chose? Que faire si je veux mettre Dieu à la place qui lui revient dans ma vie, mais une autre chose à laquelle je tiens particulièrement occupe sa place si singulière? Que faire quand mon coeur ne veut pas faire ce que ma pensée comprend si bien?
Nos coeurs : des moulins d’idoles?
Serait-ce possible que nos coeurs soient voués à adorer quelque chose? Serait-ce possible que lorsque Dieu créa l’homme et la femme, il insérât dans leur ADN un profond besoin d’adorer quelque chose autre qu’eux-mêmes? Pourquoi est-ce que tout le monde poursuit une chose ou une autre? Serait-ce qui nous distingue du royaume animal?
La Bible affirme que nous sommes naturellement disposés à adorer quelque chose en dehors de nous-mêmes. En fait certains voient dans cette image l’effort de l’être humain de faire de lui-même son propre maître. Sauf que ça n’a pas de sens après tout. Après un certain temps, on réalise qu’on ne joue pas bien le rôle de maître parce qu’on sait qu’en dedans, on en et pas digne, style d’imposteur. Alors, on poursuit autre chose: le pouvoir, le prestige, un bien matériel. Oui, nous sommes bien ceux qui sont les maîtres de notre propre destin au travers des choix que nous faisons, mais nous ne sommes pas maîtres de notre destin dans la poursuite de ce que nous adorons car nous ne pouvons jamais prédire avec certitude ce que notre coeur va ressentir et où la poursuite, elle, nous mènera. Il y a quelque chose de fondamental qui ne va pas avec le coeur.
Dans son livre, Counterfeit Gods, Tim Keller explique que le coeur de l’homme est semblable à un moulin qui produit des idoles pour combler son besoin d’adorer quelque chose. La Bible résume cette condition dès la Genèse. Voici une récapitulation rapide…
- Nous avons été créés pour adorer Dieu.
- L’entrée du péché dans le monde a brouillé l’image de Dieu dans la création.
(ex. Gen 3.4…”vous serez comme des dieux”) - Ce péché produit…
1) rébellion contre Dieu;
2) vouloir devenir comme des dieux. (adorer sans satisfaction)
L’apôtre Paul résume la situation comme ceci :
21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; 23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. 24 C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; 25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! (Romains 1.21-25)
L’histoire du peuple de Dieu dans l’AT peut se résumer dans un conflit entre l’adoration du Dieu véritable, l’Éternel, et l’adoration des soi-disant « faux dieux. » C’est la présence de ce drame qui se joue sur la toile de fond du coeur de l’homme que Dieu démontre sa miséricorde, sa justice, sa patience, sa sagesse, etc. D’un point de vue pragmatique, l’histoire du peuple de Dieu est aussi pour notre instruction personnelle. L’idolâtrie présente des symptômes communs. En voici quelques-uns bien connus:
- donne du plaisir instantané, mais qui est passagé
- me donne une identité, mais qui est fausse
- me donne de l’espoir, mais qui devient désespoir
- satisfait, mais non pas ultimement
- me demande un sacrifice, mais toujours plus
- me promet un destin, mais fini par me ruiner
Il est donc sage pour nous de considérer comment Dieu ramène différents personnages bibliques à tourner leurs regards de nouveau sur le Créateur, celui qui peut réellement les satisfaire.
Quelques exemples tirés de la Bible qui valent une étude plus approfondie…
- Abraham : la promesse d’un fils (Gen 22)
- Jacob (Léa/Rachel) : l’Amour (Gen 29…)
- Zachée : le prestige financier (Luke 19)
- Naaman : le succès (2Roi 5)
- Nebucadnetsar : Puissance et gloire (dan 2)
- Jonas : l’idolâtrie cachée, religiosité (Jonas 1)
C’est quoi l’idolâtrie?
Ça serait probablement une bonne chose de définir ce de quoi nous parlons. Quand nous parlons d’idoles, nous faisons plutôt allusion aux choses dans la vie qui déterminent le cours de nos vies. Le mot « idolâtrie » est un terme que j’ai évité jusqu’à présent à cause des idées péjoratives que le mot évoque. Très peu de gens aujourd’hui s’identifieraient comme étant idolâtres. Le mot évoque une culture archaïque qui reconnaît l’existence de divinités qui accordent des faveurs particulières au travers d’un culte. Nous ne faisons plus des choses pareilles dans notre culture nord-américaine aujourd’hui n’est-ce pas? À part les Premières Nations, nous nous considérons comme société plus scientifique, plus moderne. Mais si on enlève les étiquettes, nous ne sommes pas fondamentalement différents des cultures que nous traitons d’archaïques.
Combien sommes-nous prêts à « sacrifier » devant les dieux du sport, du succès professionnel, le prestige social, la soif de posséder, la technologie, la science, la politique, etc. Toutes ces poursuites, même bon en-soi, peuvent devenir des idoles si nous en faisons un bien ultime qui détermine notre bonheur. Je me souviens encore de quelques-uns qui après un échec financier ou professionnel ne trouvaient plus une raison de vivre. Que dire d’une défaite importante de notre équipe préférée de hockey ou de football? Ou peut-être qu’il s’agit de notre résidence qui vient de passer au feu ou un mariage qui semble être perdu.
Nos réactions devant de tels « échecs » nous en disent longs sur la place que nous accordons à de telles choses, si bonne soit-elle. Attention, je ne suis pas en train de dire que nous ne pouvons pas ressentir beaucoup d’émotion quand de telles choses nous arrivent. Mais si nos émotions nous entrainent à un point où nous ne trouvons plus une raison de vivre, nous venons d’identifier un « autel » devant lequel nous étions prêts à sacrifier tout le reste.
D’une perspective biblique, quand je fais d’une chose, même une bonne chose, la chose qui donne un sens particulier à ma vie, cette chose devient une idole. Car la Bible déclare explicitement que l’Éternel est le seul qui mérite notre adoration. Il est le Créateur, le souverain de la terre en qui toutes choses trouvent finalement leur raison d’être. Faire d’une passion le sens de sa vie équivaut à mettre de côté la louange du Dieu vivant qui exige de par sa position comme Créateur la place suprême de nos vies.
Nous affirmons donc, d’une perspective biblique, que l’idolâtrie est de faire d’une personne ou d’une chose la source de notre bien ultime. C’est notre plus grand bien duquel découle notre joie, notre sécurité, notre réconfort, notre paix. En bref, c’est de remplacer Dieu par quelque chose d’autre dans nos vies.
Le témoignage du roi David
Le roi David était homme qui démontra une passion pour Dieu dans tous les aspects de sa vie. Ses poèmes, aussi appelés les Psaumes de David, sont aimés de beaucoup de chrétiens car ils évoquent un amour pour Dieu qui donne à Dieu la première place dans sa vie.
26 Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. 27 Car voici, ceux qui s’éloignent de toi périssent; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles. 28 Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres. (Psaume 73.26-28)
Bon, c’est bien tout ça, mais si je ne peux pas voir Dieu, alors comment l’adorer. C’est beaucoup plus facile d’adorer quelque chose ou une personne parce qu’ils sont en avant de moi. Je peux les toucher.
C’est vrai, mais pas tout le temps. Le pouvoir, l’argent, le besoin de sécurité, d’amour sont tous des choses intangibles. Pourtant, nous n’avons pas de problèmes à en faire des biens ultimes. En fait, ce n’est pas la chose ou la personne qui se tient devant moi qui deviens l’idole dans ma vie. C’est ce que je crois pouvoir en retirer qui devient mon idole. C’est pour cela que l’idolâtrie est si peu reconnue aujourd’hui. La plupart des gens renieront être des idolâtres même si en cachette, ils affirment être dépendants de quelque chose de particulier pour être heureux.
David, lui, avait compris qui Dieu était pour lui dans sa vie, et c’est tout à notre avantage que nous puissions encore lire ses chants et ses poèmes. Voilà de quoi à l’air quelqu’un qui fait de l’Éternel son plus grand bien, la source ultime de sa satisfaction, le centre de ses passions. David reconnaissait que Dieu était son bien ultime. Le reste de sa vie trouvait sa raison d’être en fonction de sa proximité à l’Éternel. Et cette proximité le poussait à raconter les oeuvres de Dieu. Comment est-ce que David pouvait reconnaître que Dieu était à l’oeuvre autour de lui? Il commençait à l’adorer.
Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges? (Exode 15.11)
Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. (Ps 139.14)
Quelle est l’oeuvre principale de Dieu?
La Bible affirme que l’adoration de Dieu contient un objet tangible qui nous permet de l’adorer pas juste en esprit, mais aussi en vérité. C’est parce que Dieu nous envoya son Fils dans la forme humaine (Jésus-Christ) que notre foi peut trouver une personne au travers de laquelle nous pouvons une « relation » d’adoration. Cette personne nous est révélée comme étant Jésus, aussi appelé le Christ, puisque sa venue avait été annoncée au travers des prophètes.
15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 18 Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. 19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; 20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. 21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, 22 pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre. (Colossiens 1.15-23)
Jésus-Christ est le point central de l’adoration du chrétien. Il est celui au travers duquel nous avons accès à Dieu au travers de son oeuvre à la croix. Et c’est de son Esprit que les chrétiens croient être animés pour accomplir la volonté de Dieu.
En résumé…
- Nos coeurs fabriquent des idoles pour combler notre besoin d’adorer quelque chose.
- La poursuite de nos idoles nous laisse vides et nous amène ultimement à nous détruire.
- La seule solution devant l’idolâtrie se trouve en Jésus-Christ qui sait nous combler.
- Quand j’apprends à adorer Dieu, les bonnes choses trouvent leur juste place dans ma vie.
Comment discerner les idoles dans nos vies?
Voici quelques questions qui ont pour but de nous faire réfléchir sur le cours de nos vies. La réponse à ces questions n’est pas toujours évidente et ne veut pas nécessairement dire que je fais d’une chose une idole. Ces questions ont pour but de nous faire découvrir là où nos coeurs sont facilement attirés et par conséquent, là où il se trouve potentiellement une idole.
- Vers quoi se dirigent mes pensées quand rien de particulier ne demande mon attention?
- Sur quoi est-ce que je dépense de l’argent non budgétisé?
- Sur quoi se base ma satisfaction de plaire à Dieu? Comment je réagis à mes requêtes de prière non résolues?
- Qu’est-ce qui me met en colère? me donne une peur paralysante? me fait sentir coupable? Désespéré?
Comment se défaire d’une idole que j’aime garder?
Nous allons considérer comment nous débarrasser d’une idole dans un prochain enseignement (voir Postures de conversion). La solution demande une intervention qui implique un changement au niveau de notre coeur. En voici les grandes lignes…
- Se repentir n’est pas suffisant…
- Si l’idolâtrie est de remplacer Dieu par quelque chose, il faut remplacer l’idole par quelque chose d’autre.
- Je dois remettre Dieu à sa juste place dans ma vie.
- Colossiens 3.1-7 “…affectionnez-vous aux choses d’en haut”
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. 2 Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. 3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. 4Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.
5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 6 C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, 7 parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. (Colossiens 3.1-7)