Imaginez la scène… une procession d’hommes habillés de costumes blancs resplendissant au soleil, de la musique qui vient de partout, une foule de gens en train de crier. On aurait cru que toute la ville était sortie pour la célébration. Les dirigeants, les gens plus influents de la ville, le gouverneur, tout le monde important étaient debout dans les loges réservées pour les dignitaires. La procession s’arrête devant des tas de buttes de terre fraichement retournées. On peut distinguer vaguement le pourtour d’une fondation d’un édifice qui sera bientôt construit.
Un des dirigeants s’avance. La foule se tait. Tout le monde se penche pour écouter. Il y a beaucoup d’excitation dans l’air. Quelques mots sont prononcés. C’est plutôt bref. Une impatience mêlée d’excitation se fait sentir. Le coup d’envoi est lancé et les premières pierres sont posées. Tout d’un coup et avec une synchronisation parfaite, la foule se met à chanter, à danser, à se réjouir aux grands éclats. C’est la fête ! Mais pas tout le monde danse.
Ici et là, on observe quelques personnes immobiles, comme paralysés. Le coup de l’émotion est un choc engourdissant. Ils font aussi partie de la foule, mais ils sont complètement confondus, perdus. Pourtant, quelques instants auparavant, ils étaient jubilants eux aussi.
Quand la procession s’arrêta devant la fondation à peine visible, ils scrutaient nerveusement des yeux l’emplacement du nouvel édifice. Leurs yeux allaient çà et là avec une fureur excitée, comme s’ils cherchaient des points de repère pour retrouver une image enfouie dans la mémoire depuis bien des années. Mais aussitôt que les ouvriers commencèrent à placer les grosses pierres taillées. Un à un, progressivement, ses yeux qui plus tôt été remplis d’espoir, rempli d’une vision pleine de foi, commencèrent à se remplir de larmes. Les visages étirés par l’excitation qui quelques instants auparavant avaient perdu leurs rides devinrent des sillons où ruissellent de grosses larmes. Ici et là, des gens pleurent. Mais personne ne les entend. On les voit, mais ceux qui leur lancent un bref regard ne savent pas s’il s’agit de larmes de joie ou d’une tristesse inconsolable.
Vous voyez, l’édifice que l’on était occupé de construire était plutôt une rénovation. Et ceux qui pleuraient à chaudes larmes lamentaient déjà combien le nouvel édifice ne pourrait jamais rendre hommage à son prédécesseur. La beauté de l’original, le premier, était enfouie dans la mémoire languissante de crânes dénudés, grisés par les années. Vous voyez, le deuxième temple ne ressemblerait jamais au premier.
La nostalgie est à la fois un réconfort et une malédiction n’est-ce pas ? Rare sont les opportunités où nous sommes offerts une deuxième chance de refaire une première impression. Et même lorsqu’on parvient à réussir notre coup, le résultat ne semble jamais atteindre l’idéal que la première impression nous a laissé.
MAIS, il n’en est pas de même pour la nouvelle vie offerte en Christ. Car il n’est plus nécessaire pour nous d’aller au temple. Nous avons un grand sacrificateur dans la personne de Jésus qui a dit, « Démolissez ce Temple, …et en trois jours, je le relèverai. » (Jean 2.19) Jésus ne parlait pas du temple de Jérusalem, mais de quelque-chose qui était meilleur, nouveau en lui-même. La magnitude du salut qui nous est accordé par le Christ ressuscité nous transforme à un tel point que notre nouvelle vie est tellement différente, tellement autre que notre ancienne vie. Il n’y a plus de comparaisons possibles. Le nouveau est réellement meilleur.
Apocalypse 21 introduit la septième et dernière vision de Jean qui est centrée autour de la nouvelle Jérusalem, lieu où l’homme est finalement et complètement restauré à Dieu.
RÉSIDENCE PERMANENTE
21.1 Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’existait plus.
Le terne nouveau traduit le mot kainos qui veut dire « nouveau » dans le sens « qui n’existait pas auparavant ». C’est-à-dire que les nouveaux cieux et la nouvelle terre viennent remplacer ce qui était avant et qui avait besoin d’être changé. (Pas la même chose que nouveau dans le sens de « Nouvel An »).
Cette même idée est exprimée dans 2 Pierre 3.13 où nous sommes dans l’attente d’un nouvel ordre des choses où la justice règnera comme Dieu l’a promis. Jean voit une réalisation de la promesse de Dieu. Car Dieu accomplit la destruction finale et complète du péché, du Diable et de la mort par son jugement (voir Apoc 19 et 20).
21.2… Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, belle comme une mariée qui s’est parée pour son époux.
L’image de la ville sainte est riche en symbolisme. Nous y voyons non seulement une représentation du Royaume de Dieu, mais aussi une représentation de la manière que Dieu s’est approché de nous. Jean décrit la scène comme un mariage entre Dieu et son peuple par l’œuvre de Jésus.
Nous qui étions éloignés de Dieu à cause de notre péché, nous avons été rapprochés de Dieu par l’œuvre de Jésus-Christ à la croix. Avant la venue de Jésus, nous avions le tabernacle, le temple à Jérusalem qui étaient conçus de manière à nous rappeler que Dieu était présent, mais séparé de nous. Les rites et les sacrifices du temple se faisaient par un intermédiaire imparfait puisque le tout était constamment à refaire. Mais la description de la ville sainte semble nous donner l’image que le peuple de Dieu habite l’endroit où Dieu règne. La nouvelle Jérusalem est donc différente et meilleure que l’ancienne Jérusalem.
— présence : la présence de l’Éternel est réelle… la ville sainte est l’endroit où la présence de Dieu est incontestée, L’Éternel règne définitivement
— permanence : il s’agit d’une ville établie, plus question de tentes, de tabernacle, ou de temple fait à partir de mains d’hommes… la ville vient du ciel, et ses fondations ne sont pas posées à partir de mains d’hommes, une fondation durable qui ne vient pas de ce monde (c’est d’ailleurs la cité que cherchait Abraham dans Héb 11.10)
— participation : dans la vision de Jean, la ville descend vers lui. Elle s’approche pour venir à la rencontre de Jean. (échos dans Jean 1.12-14)
REVIREMENT DE BABEL
21.3… Et j’entendis une forte voix, venant du trône, qui disait :
Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Avez-vous remarqué le pluriel « ses peuples » dans la traduction ? Il y a des échos de Apoc 7.9 « … des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue… » Mais maintenant, les gens de tout peuple deviennent ses peuples. Il est maintenant avec eux. Il est leur Dieu.
L’image de la ville sainte qui descend du ciel où les peuples sont réunis pour devenir le peuple de Dieu dans toute sa riche diversité est l’accomplissement de la restauration de ce qui avait été dispersé à la tour de Babel. Pourquoi est-ce que Dieu avait-il dispersé le peuple à la tour de Babel ? Ils s’étaient élevés contre Dieu pour affirmer leur position parmi les dieux. Maintenant, Dieu descend vers eux et ils deviennent ses fils.
RENOUVELLEMENT DE TOUTES CHOSES
21.4… Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu.
Quelle est la conséquence d’être réconcilié en Dieu dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre ? Tout change. Il n’y aura plus de larmes, plus de mort, plus de deuil, plus de plainte, plus de souffrance.
Ça veut dire que tant et aussi longtemps que nous vivons sous les anciens cieux et sur l’ancienne terre, nous allons devoir souffrir. Il y aura des larmes, des plaintes et il y a la mort. Ces choses font partie de la vie telle qu’elle est de ce côté de l’éternité dans la présence de Dieu.
21.5… Alors celui qui siège sur le trône déclara : Voici : je renouvelle toutes choses.
Il ajouta : Ecris que ces paroles sont vraies et entièrement dignes de confiance.
Mais, même si la souffrance, les larmes font partie de la vie sous les anciens cieux et l’ancienne terre, elles n’ont plus la place qu’elles occupaient avant que nous connaissions Jésus-Christ.
Avez-vous remarqué le temps du verbe « renouveler » au verset 5 ? Quand je fais connaissance avec Jésus, je fais connaissance avec celui qui renouvelle toutes choses. Et pour nous indiquer la certitude que c’est bel et bien ce qui se passe lorsqu’on fait connaissance avec Jésus, l’ange affirme pour Jean que ces paroles qui viennent d’être prononcées sont vraies et certaines. Ce ne sont pas des farces ! Jésus est celui qui renouvelle maintenant. Quand tu t’approches de Jésus, tu peux toujours t’attendre à une chose : Il te renouvelle.
Si tu es le genre de personne qui dit, « je ne changerai jamais » ou encore, « l’autre ne changera jamais » et bien tu ne connais pas Jésus. Et si tu ne sais pas comment faire face à la souffrance, tu as besoin de connaître et passer du temps dans la présence de Jésus. Car c’est quand tu te trouves au pied de sa croix que tu réalises à quel point l’amour de Jésus-Christ fut exprimé de façon si merveilleuse pour toi. Et celui qui se sait beaucoup aimé, sait aussi comment beaucoup supporter, espérer, souffrir, mais avec un espoir et une joie renouvelés. (Voir 1 Cor 13.14-17)
L’HÉRITAGE DU VAINQUEUR
21.6… Puis il me dit :
–— C’en est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et le but. À celui qui a soif, je donnerai, moi, à boire gratuitement à la source d’où coule l’eau de la vie.21.7… Tel sera l’héritage du vainqueur. Je serai son Dieu et il sera mon fils.
C’est bouclé ! Jésus est le début et la fin. Il n’y a plus rien à ajouter. C’est définitif !
Qui renouvelle toutes choses ? Christ renouvelle toutes choses. Qui en est l’auteur ? Christ en est l’auteur. Qui accomplit toutes ces choses ? Christ accomplit toutes ces choses. Au verset 6, Christ est le commencement et il est celui qui amène la chose à réaliser sa destinée/destination prévue (Gr. telos = la fin établie ou prévue pour une chose).
Donc, comment est-ce qu’un individu peut-il s’en sortir victorieux de toute cette histoire ? Les enjeux sont énormes n’est-ce pas ? Le Prince des Ténèbres est un adversaire de taille, redoutable ? La vision de Jean nous révèle que Dieu va juger le Diable, la mort, la bête, le Royaume des Ténèbres, et ce qui reste. Mais comment résister en attendant ?
On ne parle pas d’un match nul qui se décide par une série de tirs au but comme à la fin d’une période de prolongation. Celui qui vaincra est celui qui aura réussi à conquérir contre le Royaume des Ténèbres. Mais comment être un conquérant selon la vision de Jean ?
Nous avons ici une superbe image de l’évangile.
Quel est l’héritage du vainqueur ? En d’autres mots, comment le vainqueur en est-il arrivé à triompher des ruses du Malin tout en adorant fidèlement l’Éternel ? Dans 21.6, nous lisons qu’il est question de soif. Et Jésus dit, « celui qui a soif, je lui donnerai à boire gratuitement ». Le mot gratuitement dans 21.6 est d’une importance capitale. (Gr. dorean) On parle ici d’un cadeau qui est reçu sans paiement en retour, sans mérite, sans raison particulière. Dans ce cas-ci, gratuitement (doeran) exprime que la motivation du cadeau est entièrement le fruit de la bonne volonté de celui qui offre le cadeau.
L’héritage du vainqueur ne dépend donc pas de ses capacités. Celui qui vaincra a tout simplement soif et il reçoit à boire gratuitement.
La soif est un état passif. Je ne fais rien pour avoir soif n’est-ce pas ? La soif me signale mon besoin de quelque chose. Est-ce que je peux me vanter d’avoir soif ? Est-ce que l’on me donne un badge d’honneur quand j’ai soif ? Est-ce que je dois travailler fort pour avoir soif ? NON ! La soif ne fait que décrire l’état d’une personne qui est dans le besoin.
Quel est donc le point de départ de celui qui vaincra ? Il a soif. Et lorsque Dieu lui présente gratuitement à boire, il boit. Donc, celui qui vaincra boit à partir de l’eau que Dieu lui donne gratuitement. Et c’est cette soif qui amène quelqu’un à boire de l’eau que Dieu lui offre gratuitement. Mais Apoc 21.6 ne s’arrête pas là ! Celui qui a soif, qui boit de l’eau qui lui est donnée gratuitement par Dieu, devient fils de Dieu. Celui qui boit de l’eau que Dieu lui donne est adopté dans la lignée familiale du Dieu de l’univers. En fin de compte, c’est donc ma relation à Dieu, d’un enfant à son Père céleste, qui fait de moi un vainqueur.
21.8… Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, c’est-à-dire la seconde mort.
De quoi sont coupables ceux qui sont décrits dans 21.8 ? Apparemment, ils n’avaient pas soif. Et que leur arrive-t-il ? Ils seront jetés dans l’étang de feu où ils seront confrontés à la réalité de n’avoir jamais eu soif et de n’avoir jamais pris à boire de l’eau que Christ offre gratuitement. Quel triste sort ! Ils étaient à la recherche d’une autre source, mais celle-là n’existe pas.
C’est un peu comme si nous participions à une course de bicyclette et que des passants nous offrent des bouteilles d’eau. Mais par orgueil, par oubli, par souci pour la course, par espoir qu’une autre bouteille plus belle, plus froide se pointe un peu plus loin, on ne prend pas la bouteille qui nous est présentement offerte. Et plus tard, lorsque la soif nous prend, on se demande pourquoi nous n’avons pas pris la bouteille d’eau fraiche qui nous fut offerte gratuitement. Quelle tragédie tragique !
LES EFFETS DU NOUVEAU — LA NOUVELLE JÉRUSALEM
21.11… Elle rayonnait de la gloire divine. Son éclat rappelait celui d’une pierre très précieuse, celui d’un jaspe d’une transparence cristalline.
Savez-vous à quel point il est difficile de trouver une pierre dans laquelle on ne trouve aucun défaut ? Les diamants sont rares parce qu’elles possèdent cette qualité recherchée de réfracter la lumière sans en diminuer l’intensité.
On se souvient que Jérusalem et par extension, tout Israël devaient être une lumière pour les nations. Elle devait être une lumière comme un phare qui montre le chemin pour être réconcilié, restauré à Dieu. (Ésaïe 42.6 ; 51.4) Mais hélas, le reproche de l’Éternel est qu’Israël ne reflète pas la gloire de Dieu aux nations.
Nous pouvons aussi discerner dans cette image d’une ville qui permet la lumière de se propager librement au travers d’elle ce que Dieu est occupé de faire au travers de notre église, de nos familles, de nos mariages, de nos propres vies. C’est pour cela que nous lisons par exemple dans 1 Thess 5.19 de ne pas éteindre l’Esprit, ou dans 1 Tim 4.14 de ne pas négliger le don de Dieu en soi pour l’édification du Corps de Christ, ou encore dans 2 Tim 1.7-8 de ne pas avoir un esprit de timidité qui freine ton témoignage de la bonté et la fidélité de Dieu dans ta vie. Quand Dieu te refait nouveau, il te refait d’une telle façon que ta vie soit tellement limpide que la lumière de Dieu passe au travers de ta soif pour Lui et devient la lumière que cherchent ceux qui sont perdus.
21.12 Elle était entourée d’une grande et haute muraille, percée de douze portes gardées par douze anges, et sur ces portes étaient gravés les noms des douze tribus d’Israël. 21.13 Les portes étaient orientées trois vers l’est, trois vers le nord, trois vers le sud et trois vers l’ouest. 21.14 La muraille reposait sur douze fondements qui portaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. 21.27 Rien d’impur ne pourra y pénétrer. Nul homme qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge n’y entrera. Seuls y auront accès ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.
Pourquoi une muraille ? C’est une ville fortifiée, là où l’on se sent en sécurité, et là où seulement ceux qui sont autorisés à y entrer peuvent le faire.
L’emplacement des 12 tribus est aussi révélateur. Sous les anciens cieux et l’ancienne terre, Israël était placé autour et séparés du tabernacle, 3 tribus pour chaque point cardinal Nord, Est, Ouest, et Sud. (Voir Nombres 2-3) Où sont placées les 12 tribus maintenant ? Elles sont placées dans la ville, dans la muraille. Le peuple de Dieu est maintenant réuni dans la présence de Dieu. Quelle belle image de la réconciliation annoncée par l’Évangile! Cette nouvelle cité, la ville sainte, est fondée sur l’alliance établie avec Israël et selon la doctrine donnée aux 12 apôtres. (ex. Gen 12.1-3 ; Eph 2.19-22)
21.16 La ville était bâtie en carré, sa longueur égalait sa largeur. L’ange mesura donc la ville avec son roseau et trouva douze mille stades, sa longueur, sa largeur et sa hauteur étant d’égale dimension.
Nous ne rentrons pas dans plus de détails qu’il le faut. Mais la forme de la ville, les mesures de mêmes longueurs nous indiquent que la ville est parfaite, qu’elle est suffisante, et que tout le monde qui doit être là est présent. Pas un de ceux qui sont confiés à Jésus n’est perdu, échappé, égaré.
Lorsqu’on contemple la vision de la nouvelle Jérusalem avec l’apôtre Jean, on ne peut pas s’empêcher de faire quelques remarques.
- Elle est l’œuvre de Dieu
- Elle rayonne la présence de Dieu au milieu de son peuple
- Elle englobe tous ceux qui adorent Dieu
- Elle est pure et reflète fidèlement la nature glorieuse de Dieu
- Elle est complète et parfaite à tous les niveaux
APPLICATIONS
- Apocalypse 21 nous montre que Dieu est là pour rester. Il est le seul, l’unique. Il n’y en a pas d’autres que Lui. Tu as donc intérêt à le prendre au sérieux dans ta vie. C’est Lui qui règne. C’est Lui qui a le dernier mot.
- Apocalypse 21 nous faire voir comment Dieu accomplit un revirement du mal, du péché et peut faire à nouveau ce qui a été détruit dans ta vie par la folie du péché. N’importe ta situation, ton passé, Dieu est occupé à te refaire à neuf, mais avec du neuf qui est différent de l’ancien. Tu ne viens pas à Dieu pour du retapage de carrosserie. Attends-toi à un changement de cœur quand tu le cherches de tout ton cœur.
- Apocalypse 21 nous enseigne l’héritage de celui qui vaincra. Il n’est pas question d’améliorer ta performance. Il est plutôt question que tu reconnaisses ton incapacité et ta soif. La question devant toi est la suivante : « Vas-tu boire de l’eau gratuitement et gracieusement offerte ? » Est-ce que tu y crois assez pour en boire ? Si tu peux répondre « oui », tu viens de saisir ce qu’est la foi.
- Apocalypse 21 est une invitation à nous jeter entièrement et seulement sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ pour expérimenter une nouvelle vie. Est-ce que tu rajoutes Jésus à ta vie, ou est-ce que tu as finalement laissé tomber tes moyens pour saisir Christ ?
- Finalement, Apocalypse 21 est une invitation à identifier et exprimer le don que Dieu ta confié dans le but d’édifier et d’encourager ton prochain. Vas-tu laisser paraître la gloire de Christ au travers de ton service pour l’autre dans ton couple, dans ta famille, et certainement dans ton église ?
Avec une vision si hors de ce monde, il serait facile de conclure que toute cette histoire est pour plus tard…quand Jésus-Christ reviendra. Les épitres du NT nous incitent pourtant à considérer ce que représente le Royaume de Dieu réalisé afin que notre vie quotidienne reflète la réalité de notre appartenance à ce royaume.
Il faut comprendre dans ce sens que Dieu nous donne une image de la fin de l’histoire pour nous encourager, nous inciter même, à ordonner nos vies d’une manière à connaître sa présence glorieuse dans cette vie, aujourd’hui.
Le bénéfice particulier qui ressort de cette perspective du monde vient influencer profondément la question de mon identité. Qui suis-je si Dieu me prête autant d’attention en m’accordant une place auprès de Lui acquise par l’oeuvre de Jésus-Christ? Qui suis-je si en fin de compte, je suis adopté dans la famille de Dieu et qu’il fait de moi son héritier? de Jésus mon frère?
Le lien entre la nouvelle Jérusalem dans Apocalypse 21 et le temple de Jésuralem dans l’AT et les évangiles n’est pas toujours évident. La clé d’interprétation dans le NT tourne autour de la citation de Jésus dans Jean 2.19 où Jésus affirme, « Démolissez ce Temple, leur répondit Jésus, et en trois jours, je le relèverai. »
Plus tard, les évangiles de Matthieu, Marc, et Luc nous relatent une discussion que Jésus a eu avec ses disciples sur le Mont des Oliviiers. (voir Matt 24.3–25.46 ; Marc 13.3-37 ; Luc 21.5-36)
Ils sont assis de l’autre côté de la vallée du temple de Jérusalem. Jésus répond à une observation que font les disciples, « Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. 2Mais il leur dit: Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » (Matt 24.1-2)
Jésus a donc prédit non seulement la destruction du temple de Jérusalem, mais aussi sa mort et sa résurrection. Le lien entre la destruction du temple et l’oeuvre de Jésus à la croix fait le sujet de l’épître aux Hébreux pour ceux qui veulent étudier plus en profondeur. Ce qui devient clair est que Jésus-Christ devient le nouveau moyen d’être réconcilié à Dieu, mais il s’agit d’une réconciliation à la fois inaugurée et réalisée. Nous y accédons par la foi, mais la chose ne sera complétée qu’au retour final de Jésus-Christ. Donc, lorsque nous voyons la nouvelle Jérusalem descendre des nouveaux cieux dans Apocalypse 21 et que nous constatons à quel point la description de la cité parle de réconciliation et d’être unis à l’Éternel, nous sommes réjouis de voir que l’oeuvre de Jésus-Christ est achevé. Le peuple de Dieu est réellement et complètement réunis/réconcilié à l’Éternel.