LE MIRACLE DE LA NAISSANCE

Une semence se promène, dirigée par une main invisible

L’œuf est là, impatient, attendant le compte à rebours.

Là, les deux n’en font plus qu’un, rien d’imprévisible

La vie est donnée, elle poursuivra son cours.

 

Comment, d’une petite graine, un si grand résultat ?

Quelqu’un dira, c’est la nature n’est-ce pas !

Mais que peut la nature sinon suivre la voie,

Que quelqu’un a fixée par d’étonnantes lois !

 

Neuf mois d’attente, neuf mois de travail,

Tout se transforme, l’être à l’intérieur se forme.

Les pieds, les mains, tout dans les moindres détails.

Et lorsque tout est prêt, tout se passera selon les normes

 

Maintenant, l’enfant se trouve à l’étroit,

Il veut voir la lumière, il veut sortir.

Il frappe à la porte, il veut naître, quel émoi !

C’est la souffrance, la délivrance, le soupir !

 

C’est la joie de voir celui qui fut caché si longtemps, et puis

C’est la joie de reconnaître en ce bébé, un peu d’elle et un peu de lui.

Mais le plus grand honneur, c’est de savoir qu’après nous

Il restera après tout, pour un temps, un peu de nous !

 

Par contre, ce qu’on appelle la « nouvelle naissance »*

Qui est aussi un nouveau départ, un recommencement,

L’Esprit Saint peut l’opérer dans le cœur à la repentance

Faire une croix sur notre passé, c’est la joie évidemment !

 

Il faut adhérer à Jésus si on veut naître une autre fois.

Pour entrer dans le Paradis, il faut mettre en Lui notre foi.

Car ce qui est né de la chair, reste chair et terrestre,

Mais ce qui est né de l’Esprit, devient esprit et céleste.

 

Jean-Pierre Vandevoorde

2003

*Expression que Jésus-Christ emploie dans l’Évangile selon saint Jean au chapitre trois