Les fenêtres de l’âme.

La vue :

L’œil ne se rassasie pas de voir,

Il est une lampe pour tout l’être,

Il envoie des informations précises.

Même l’invisible, il peut le percevoir,

Et dans la nature découvrir le Maître,

Mais mal orienté, il attise la convoitise!  

L’ouïe :

L’oreille aime écouter les sons mélodieux,

Le pépiement des oiseaux créés par Dieu,

Le chuchotement  des enfants contrariés.

Par elle, nous sommes avertis des dangers.

Bien orientée, elle comprend la souffrance,

Mais les ouï-dire conduisent à la médisance!

L’odorat :

Le nez peut distinguer entre mille parfums,

Isoler ce qui ne nous semble pas opportun.

Reconnaitre ce qui est agréable ou déplaisant,

Conduire vers ce qui nous parait appétissant.

Humer les vapeurs nocives fait sonner l’alarme,

Mais l’odeur de l’oignon fait verser les larmes!

Le toucher :

Nos mains peuvent palper, imaginer les choses,

Manipuler avec délicatesse les roses

Scruter les formes les plus compliquées.

Examiner les reliefs les plus sophistiqués.

Lorsqu’elles flattent, elles consolent et encouragent,

Mais si elles ne sont pas domptées, elles outragent!

Le goût :

La bouche goûte, savoure ce qui est délicat,

Elle peut estimer  les ingrédients dans un plat,

Deviner le nom d’un bon vin de manière certaine,

Évaluer, découvrir des arômes sans aucune peine.

Apprécier, déguster toutes sortes de friandises,

Mais aussi nous rendre malade par la gourmandise!

La foi :

C’est l’assurance inébranlable d’une vérité.

C’est reconnaître que l’invisible est une réalité.

C’est déjà posséder ce qu’on aura dans l’avenir.

C’est pénétrer dans l’au-delà et dès lors s’en saisir.

C’est ouvrir tout grand son cœur à son Créateur.

C’est recevoir Jésus-Christ comme son Sauveur!             Jean-Pierre Vandevoorde 2014