Grâce souveraine (série Marc)


Notes de prédications pour dimanche 1er mai 2011 (5e leçon dans la série Marc)

Après nous avoir montré comment Jésus fut authentifié par Dieu (1.1-13), par ses actes de puissance (1.14-29), et par sa vertu (1.40 – 3.12), Marc veut nous aider à comprendre qui est Jésus au travers de la souveraineté qu’exerce Jésus dans plusieurs domaines. Une observation principale devrait retenir notre attention dans le passage à l’étude. Jésus démontre une souveraineté qui fait grâce à des individus qui n’ont aucune ressource et qui sont réellement arrivés « au bout du rouleau ».

Application personnelle

Le but de l’évangile de Marc est de répondre à la question de qui est Jésus. Mais une question tout aussi importante et personnelle est celle-ci : qui est Jésus pour toi. Nous espérons qu

e cette étude dans Marc 4.35 à 5.43 puisse vous être utile dans la recherche d’une réponse satisfaisante à cette question.

D’autres questions possibles que cette étude pourrait tenter de répondre :

  • Comment est-ce le Christ ressuscité peut-il démontrer sa puissance dans ma vie?
  • Si je connais la grâce de Dieu, comment est-ce qu’elle peut m’informer dans mes relations avec les autres?
  • Si Jésus est le souverain, comment son autorité pourrait-elle m’influencer dans mes décisions?

Notre parcours

UN ROYAUME QUI TRANSFORME

  • Marc 1.1-20 : une nouvelle qui fait toute la différence
  • Marc 1.20 à 3.19 : une personne qui fait toute la différence
  • Marc 3.20 à 3.35 : un appel qui fait toute la différence
  • Marc 4.1-34 : un message qui transforme (fruits)

UN ROYAUME DE PUISSANCE

  • Marc 4.35-5.33 : une grâce souveraine

Marc 4.35-41

Les disciples sont fatigués. Jésus aussi. Ils ont une journée pleine d’activité. Jésus veut aller de l’autre bord du lac de Galilée. Les bateaux partent et Jésus s’endort. Lorsqu’il est brusquement réveillé, le bateau est en train de se remplir d’eau et les disciples lui en veulent pour ne pas se soucier de leur condition très précaire. Aussitôt, Jésus ordonne au vent et à la mer de se calmer. Et aussitôt, le lac se calme. Les disciples sont stupéfaits et réalisent qu’ils ne savent pas réellement qui est en avant d’eux.

Seul Dieu peut exercer un tel contrôle sur la nature. Ça prend le Créateur pour dompter le vent. Les disciples n’avaient pas encore saisi de qui il s’agissait dans leur barque. Jésus n’est pas juste un homme.

Est-ce possible que Dieu te place dans des situations impossibles, des situations où la seule option qu’il te reste est de crier à Dieu pour son secours? Pourquoi pas? Il est important de retenir que les situations fâcheuses dans lesquels l’on peut se trouver ne sont pas toujours le résultat d’une influence spirituelle diabolique. Bien souvent, elles sont le résultat de la bonne main souveraine de Dieu lui-même. Peut-être que Dieu veut faire croître ma foi? Peut-être est-il en train d’attirer mon attention à lui. Une chose est claire, Dieu a souverainement agi dans la vie des disciples sur le lac de Galilée afin de leur montrer plus clairement qui il est.

Marc 5. 1-20

Dès que la barque de Jésus atteint l’autre rive, un homme possédé d’un esprit impur vient à sa rencontre et le supplie de ne pas le tourmenter. L’histoire nous révèle qu’en fait, l’homme était possédé d’une légion d’esprits impurs. En tout cas, il y en avait assez pour envoyer plus de deux mille porcs se noyer en sautant du haut d’une falaise dans le lac. De plus, la possession démoniaque de l’homme en question n’était pas un cadeau. Le pauvre type avait perdu la raison. Il était devenu sauvage et avait perdu la raison.

Lorsqu’il vient se présenter devant Jésus, nous avons tout de suite l’impression qu’il se soumet à Jésus. Il est devant Jésus non pas volontairement, mais parce que l’autorité de Jésus l’exige. Aussitôt que Jésus chasse les esprits impurs, l’homme en question regagne sa raison. Après avoir retrouvé son bon sens, il supplie Jésus maintenant de le suivre. Un changement radical vient de se produire. Les esprits impurs fuient la présence de Jésus tandis que l’homme réconcilié veut suivre Jésus. Jésus l’encourage d’être un témoin pour ses confrères à la place.

Les autres acteurs dans l’histoire sont ceux qui ont perdu les porcs. Ils eurent très peur et supplient Jésus de partir. On peut donc voir trois genres de réponses différentes vis-à-vis de l’oeuvre de Jésus. Mais c’est celle du démoniaque qui devrait retenir notre attention en particulier. Lui, qui ne cherchait pas Dieu et qui se trouvait loin de Dieu, est attiré à Dieu. Que le démoniaque se trouve sur la rive au même moment que Jésus n’est pas juste une coïncidence. Dieu avait un intérêt particulier pour le démoniaque. Le type le plus maudit devient celui qui est le plus béni. Ah, grâce souveraine de Dieu qui appelle ceux qui n’ont aucune ressource pour venir à Lui. Quelle oeuvre merveilleuse!

Marc 5.21-43

Il ne faut pas passer trop vite par-dessus 5.21. Jésus vient de franchir le lac au travers d’une tempête et maintenant il fait demi-tour après avoir à peine passé du temps sur la rive. Pourrions-nous accuser Jésus de ne pas bien gérer son emploi du temps? Pourtant, il y avait bien du monde sur l’autre rive qui avait besoin de guérison, etc. Non, Jésus se serait déplacé pour aller délivrer un homme de l’emprise des esprits impurs. Ça en valait la peine. Une âme appelée par Dieu est tout aussi précieuse qu’une centaine qui lui est disponible. (voir la parabole de la brebis perdue dans Matt 18.12-14)

Une fois revenue à Capernaüm (du moins c’est ce que l’on suppose) Jésus marche dans la rue avec ses disciples et rencontre le chef de la synagogue. Sa fille est malade et il supplie Jésus de lui venir en aide. En chemin, Jésus rencontre une dame qui était désespérée. Sa situation pourrait être décrite comme étant une mort émotionnelle. Elle avait perdu espoir mais non pas sa foi en Jésus. Son témoignage figure comme une histoire un milieu d’une histoire. Le récit du chef de la synagogue est interrompu par le geste d’une femme qui ose croire que Jésus peut faire quelque chose quand tout lui semble désespéré. Elle le touche. Et ce petit acte de foi déclenche quelque chose en Jésus qui devient une source de bénédiction pour la femme.

Jésus se retourne et pose la question, « qui m’a touché? » La question paraît insensée pour les disciples. Encore une fois, ils n’avaient pas saisis qui est Jésus. Le fait que Jésus pose la question est plus pour encourager la femme à s’exprimer et à glorifier Dieu qu’autre chose.

Il est important de noter que ce n’est pas la quantité de foi qui importe, mais la qualité de la foi qui est en cause. La femme désespérée n’ose plus croire en personne, sauf Jésus. Et là au milieu de cette foule, toute seule, sans autre recours, elle met le peu de confiance qui lui reste en Jésus. C’est un peu comme s’il me restait qu’une dernière allumette pour faire un feu et je décide de le frotter contre du papier sablé dans l’espoir que cela marche. Je n’ai pas besoin d’être sûr de mon affaire, mais le fait de le faire avec ma dernière allumette fait preuve d’une certaine foi dans le papier sablé.

Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal. (Marc 5.34)

Le récit du chef de la synagogue reprend avec un développement important : la fille de Jaïrus est décédée. Jésus insiste pour poursuivre son engagement. Jaïrus ne semble pas répondre, mais son silence reste une marque de foi devant le désespoir total. Marc nous montre le contraste lorsqu’arrivé à la maison de Jaïrus, Jésus déclare que la petite fille ne fait que dormir. Sur quoi, ceux qui se lamentaient, commencent à rire de Jésus. Jaïrus reste silencieux et ose croire que Jésus peut faire quelque chose même si la petite est morte.

D’une manière qui semble prophétiser l’oeuvre ultime de Jésus par sa résurrection, Jésus prend la main de la petite et l’ordonne de se lever. Et aussitôt, la mort fait place à la vie. La petite se lève et semble avoir faim (signe qu’elle est en santé et bien guérit). Jésus démontre donc son autorité sur la mort, chose qui sera confirmée lors de sa résurrection après être morte sur la croix plus tard.

Conclusion

Marc veut nous présenter la personne de Jésus au travers de ses miracles et nous aider à cerner plus précisément qui il est. Celui qui calme les vents dans la tempête peut aussi calmer la tempête intérieure d’un homme spirituellement mort. Et celui qui peut redonner espoir à une femme qui croit en lui en dépit de son désespoir peut aussi redonner vie à une petite fille qui succombe à la mort. Jésus est celui qui redonne la vie à ceux qui sont morts. Il est celui qui fait grâce à ceux qui ne le méritent pas et qui ne peuvent pas s’aider eux-mêmes.

Sais-tu que Jésus peut faire la même chose pour toi? Il est le Seigneur de grâce. Il fait grâce à qui il veut. Cela ne dépend pas de nous, mais de sa propre volonté. Comme Éphésiens 2.8-13 nous le rappelle, le salut de Dieu ne s’obtient pas par nos oeuvres, ni même nos bonnes intentions, mais c’est quelque chose que nous recevons pas grâce.

Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. (Éphésiens 2.13)

Si tu as saisi qui est Jésus, alors au moins deux applications se présentent à toi. Premièrement, quelle est ta position devant les miracles de Jésus? Est-ce que tu crois qu’il est souverain et qu’il a le droit de parole dans ta propre vie, dans tes affaires? Et deuxièmement, si tu as gouté à la grâce de Dieu dans ta vie, comment crois-tu que Dieu t’invite à faire preuve de cette même grâce envers les autres? dans tes paroles? dans tes gestes? dans tes priorités?

Réaliser à quel point Dieu me fait grâce et à quel point cette grâce est merveilleuse est une raison suffisante pour exprimer ma reconnaissance à Dieu tous les jours de ma vie dans toutes les circonstances.

Laisser un commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s