Notes d’enseignement pour le dimanche 5 février 2012. (No. 1 de 4 dans la série ADORER DIEU)
Peut-être avez-vous essayé d’acheter un cadeau à quelqu’un qui a déjà tout et qui ne semble rien vouloir? Ces personnes sont très difficiles à satisfaire, du moins, c’est bien ce qu’on se dit. Prenons la même idée, et supposons qu’on essaie d’offrir quelque chose à Dieu. De quoi a-t-il besoin? …Lui qui a déjà tout. En fait, ça fait quoi un Chrétien après avoir reçu la confiance de son salut par la foi en Jésus-Christ? Qu’est-ce qu’il peut donner à celui qui lui a déjà tout donné?
Comme nous l’avons vu récemment, la Bible nous invite à offrir nos vies pour Dieu comme des sacrifices vivants. (Romains 12.1) Le mot sacrifice revient souvent dans les Saintes Écritures, et il caractérise en quelques sortes, la vie du Chrétien qui met en oeuvre sa foi pour vivre pour son Dieu. Dans cet enseignement, nous allons considérer ce que veut dire le sacrifice chez le Chrétien, et surtout comment offrir à Dieu un sacrifice qui lui est agréable. Et comme nous allons voir, ça n’a pas toujours été une chose évidente dans l’histoire biblique.
Quelques définitions
Sacrifice
- Renoncement, privation volontaire ou forcé(e) à des fins religieuses, morales ou utilitaires. Faire le sacrifice de sa vie pour qqn que l’on aime. Les études exigent de nombreux sacrifices.
- [Spécialement] Privation sur le plan financier, renoncement à un gain, dépense, contrainte financière que l’on s’impose. Faire des sacrifices afin de s’assurer d’un bel avenir. Faire des sacrifices pour que ses enfants réussissent dans la vie.
- Le fait de se sacrifier, de se résigner, renoncement. Esprit de sacrifice. Sacrifice de soi. Considérer le sacrifice comme une vertu.
Une Tension?
Le moment que l’on parle d’un sacrifice, on commence à sentir de la tension. Et il semble que la tension est encore plus ressentie chez le Chrétien. D’un côté, la vie Chrétienne se caractérise par le sens du devoir, l’obligation de vivre séparé du monde, une soumission volontaire à la Seigneurie de Jésus-Christ, et une obéissance aux Saintes Écritures pour n’en nommer que quelques-uns. De l’autre côté, nous rencontrons la joie de notre salut qui est aussi le premier fruit de l’Esprit, le privilège de profiter de la vie en reconnaissance au Créateur, le plaisir d’être comblé dans nos désirs les plus profonds, et la liberté d’être affranchi du pouvoir du péché pour suivre dans les traces de Jésus-Christ.
Il est possible que l’on ressente cette tension, mais il est aussi possible que ces deux aspects de la vie Chrétienne sont deux perspectives d’un même engagement. Nous proposons donc qu’il soit possible pour le Chrétien de faire un sacrifice dans un esprit de joie, de reconnaissance, et de satisfaction profonde.
Proposition : Il y a beaucoup de joie à entrer dans la présence de Dieu, mais on n’y entre pas n’importe comment.
Leçons de l’AT : Caïn et Abel
Genèse 4.6-7 : 6Et l’Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? 7Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui.
On connaît l’histoire. Les deux fils d’Adam et Eve offrent devant l’Éternel chacun un sacrifice. Abel offre un agneau, Caïn offre des produits de la terre. L’un était berger, l’autre agriculteur. Est-ce qu’Abel savait que l’Éternel accepterait son sacrifice? Il est difficile de répondre avec certitude. Les deux fils avaient probablement entendu l’histoire de comment leurs parents avaient désobéis à Dieu. Ils avaient probablement su que pour la première fois dans l’histoire, un animal avait été mis à mort. Il reste que dans sa manière de faire, Dieu avait à coeur de démontrer quel prix il fallait payer pour rétablir la relation brisée entre l’être humain et son Dieu. Il fallait que la vie d’un être innocent paye pour satisfaire la justice de Dieu. Est-ce qu’Abel avait compris quelque chose que Caïn n’avait pas saisi? Pourquoi ne l’aurait-il pas dit à son frère alors?
Je crois, personnellement, qu’il ne s’agit pas d’un test qu’Abel eût réussi et que Caïn non. Il me semble que ce n’est pas caractéristique de Dieu d’exiger des choses qu’il n’aurait pas révélées avant. Et de toute évidence, il ne l’aurait pas révélé ni à Abel, ni à Caïn. Mais Abel a offert quelque chose qui plaisait à Dieu, qui reflétait exactement l’image que Dieu voulait projeter de lui-même. Mis à part les interprétations qui se basent sur le genre littéraire du passage, nous pouvons simplement déduire que Dieu a le droit d’accepter et de refuser un sacrifice fait en son honneur. Il a choisi d’accepter celui d’Abel et de refuser celui de Caïn pour des raisons disons « personnelles ». C’est l’échange entre Caïn et Dieu qui nous intrigue.
Caïn aurait eu l’opportunité de corriger son sacrifice pour le rendre agréable à Dieu. Mais Dieu voyait ce qui se mouvait dans son coeur. Et à cause de cela, le sacrifice de Caïn devint complètement inacceptable, même si son geste nous révèle à quel point le meurtre d’un homme 4,000 ans plus tard, pendant sur une croix, un homme réellement innocent, est scandaleux. Jésus Christ est autant typifié dans le sacrifice d’Abel que dans le meurtre d’Abel meurtre par la main de son frère.
Il y a de la joie à entrer dans la présence de l’Éternel, mais on n’y entre pas n’importe comment.
Leçons de l’AT : Les fils d’Aaron
1Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. 2Alors le feu sortit de devant l’Éternel, et les consuma: ils moururent devant l’Éternel. 3Moïse dit à Aaron: C’est ce que l’Éternel a déclaré, lorsqu’il a dit: je serai sanctifié par ceux qui s’approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple. Aaron garda le silence. (Lévitique 10.1-3)
Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils avaient été enseignés sur la manière correcte de faire les sacrifices depuis leur tendre enfance. Du moins, leur père leur avait probablement servi d’exemples à plusieurs reprises. Pensant faire mieux, peut-être pour impressionner quelqu’un, les deux garçons offrent à l’Éternel un feu étrange pour le sacrifice. Ils décident de désobéir à Dieu et de lui offrir quelque chose qui reflète mieux leur sens créatif. Le problème est justement là: on ne vient pas devant Dieu n’importe comment.
Deux bons hommes perdent la vie cette journée-là. Est-ce que c’était de la rébellion toute crue? Je crois qu’encore une fois, l’essentiel est que Dieu avait une certaine image qu’il voulait donner de lui-même au travers du feu sacré offert sur l’autel. Les ingrédients et la manière de faire témoignaient de comment Dieu voulait se révéler à son peuple. Nadab et Abihu ont pensé, à tord, qu’ils pouvaient améliorer, voir même donner conseil à Dieu sur comment mieux le représenter au peuple. Ce fut une grave erreur. Dieu tient beaucoup à être bien représenté devant le monde. Il tient à son image car il veut absolument qu’une image véritable et authentique soit communiquée au monde.
Il y a de la joie à entrer dans la présence de l’Éternel, mais on n’y entre pas n’importe comment.
Leçon de l’AT : une bonne intention devenue mauvaise
6Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs la faisaient pencher. 7La colère de l’Éternel s’enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l’arche de Dieu. (2Sam 6.6-7)
Encore une fois, nous faisons connaissance avec un gars plutôt sympathique. Il veut bien faire, mais ses bonnes intentions, malgré lui, lui attirent le jugement de Dieu. Est-ce qu’Uzza était bien au courant du fait qu’il était défendu de toucher l’arche de l’alliance? Dans Nombres 4.15, Dieu donne des instructions précises que seuls les fils de Kohath (ceux qui ont la charge d’entretenir les objets sacrés dans le tabernacle) pouvaient toucher l’arche, et seulement en la portant avec des barres de bois. Uzza voulait bien faire. Sans réfléchir, il assuma qu’il pouvait s’occuper de l’arche mieux que Dieu. Pourtant Dieu avait déjà démontré qu’il s’occuperait de l’arche plus d’une fois. (Voir 1 Sam 5:3–12; 6:19–20)
Uzza nous rappelle que même nos bonnes intentions ne sont pas une excuse suffisante pour contrer la volonté de Dieu. Sa justice nous oblige à remettre en question notre propre perspective de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.
Est-ce que Dieu aurait pu démontrer sa miséricorde? Certainement! Sa justice démontre une grande patience et souffrance aux mains de ceux qui n’en font qu’un petit cas. Mais lorsque nous parlons d’offrir des sacrifices agréables à Dieu, il y a une chose qui devient non-négociable. Dieu tient à préserver son image pour être fidèle à lui-même. Il est l’essence même de la vérité. Il tient à ce que son nom et sa réputation soient correctement représentés dans le monde.
Ce qu’Uzza représentait bien l’image de comment Israël trahissait déjà son appel à être un peuple consacré pour l’Éternel. Le petit cas qu’Israël faisait des instructions du Seigneur concernant l’arche de l’alliance à plusieurs reprises démontrait un manque de respect pour les commandements de l’Éternel. Cette ignorance nous révèle le vrai coupable de l’histoire: Israël avait oublié qui était l’Éternel. Il n’est pas un « jouet » magique qui dispense de son pouvoir selon les caprices du peuple, ni une divinité qui donne selon le bon plaisir du peuple. Non! Jamais! L’Éternel, c’est Dieu. Et parce qu’il est l’être suprême à qui le peuple doit allégeance, il ne peut pas être abordé n’importe comment.
Il y a de la joie à entrer dans la présence de l’Éternel, mais on n’y entre pas n’importe comment. Dieu n’est pas n’importe qui.
Leçon de l’AT : un coeur, et non pas juste une tête pour Dieu
22Samuel dit: L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. 23Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. (1Sam 15.22-23)
Cette dernière illustration nous vient d’un échange entre le prophète Samuel et le roi Saül qui a décidé d’offrir un sacrifice à Dieu que Samuel devait offrir. De plus, Saül n’avait pas respecté l’ordonnance du prophète de tuer tout le bétail et tous les habitants de la région. Une obéissance incomplète et un sacrifice “non conforme” à la volonté de Dieu attirent le jugement du prophète sur Saül.
Car dans la pensée de Dieu, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de la Parole de Dieu est la seule motivation qui rend un sacrifice acceptable devant Dieu.
L’histoire finit mal pour Saül. Il perd non seulement son royaume, mais son fils Jonathan est tué au milieu d’une bataille, et tout Israël souffre les conséquences de la défaite dont les conséquences se feront sentir pendant des années à venir.
Il est donc possible pour nous d’avoir des bonnes motivations d’offrir à Dieu ce que nous jugeons être le meilleur, mais si cela ne correspond pas à la volonté de Dieu, c’est un sacrifice qui n’est pas acceptable devant Dieu.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Dieu n’est pas sadique. Il est un champion de la restauration. Là où la désobéissance et la rébellion règnent, là aussi la grâce et la compassion de Dieu se manifestent. Car dans le prochain chapitre du livre de Samuel, nous voyons le prophète Samuel oindre un nouveau roi, un jeune homme appelé David. L’histoire contient une affirmation importante concernant la manière que Dieu regarde les coeurs et comment il juge les sacrifices.
6Lorsqu’ils entrèrent, il se dit, en voyant Éliab: Certainement, l’oint de l’Éternel est ici devant lui. 7Et l’Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur. (1Sam 16.6-7)
La dynamique d’un sacrifice acceptable
Nous pourrions définir la dynamique d’un sacrifice offert à Dieu de deux manières. Dans la première façon, il s’agit d’un sacrifice qui est fait en réponse à un commandement de Dieu venant d’un coeur qui est bien disposé à honorer le Seigneur et qui désire glorifier Dieu par-dessus tout.
- Commandement de Dieu
- Possibilité de perte personnelle
- Accepte les promesses de Dieu
- Un pas d’obéissance
- Foi grandissante
- Dieu se glorifie
- Joie durable
Par contraste, un sacrifice inacceptable commence aussi par un commandement de Dieu, mais quelque part dans le processus, il y a aussi un rejet du commandement de Dieu suivi par une perte de foi et un sentiment qu’il manque quelque chose en fin de compte.
- Commandement de Dieu
- Possibilité de perte personnelle
- Rejette les promesses de Dieu
- Se retient & rébellion contre Dieu
- Perte de foi
- La gloire de Dieu est enfouie
Sentiment qu’il manque quelque chose – insatisfaction
Nous pouvons donc conclure que pas tous les sacrifices sont égaux devant Dieu. Les actes d’une personne et d’une autre peuvent se ressembler, mais ce qui fait la différence est la part d’obéissance que l’un ou l’autre accorde à Dieu dans le sacrifice d’adoration.
Matthieu 7.21-23 nous rappelle qu’il ne suffit pas de proclamer Jésus comme Seigneur pour être assuré qu’on lui appartienne.
21Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. (Matthieu 7.21-23)
Le livre d’Hébreux exprime la même idée d’une manière un peu différente et confirme que le Dieu de l’AT agit toujours de façon juste envers sa création. Sa Sainteté nous rappelle qu’il n’est pas une créature comme nous. Il est différent de nous. Nous ne pouvons pas nous approcher de lui de notre propre grès comme nous le faisons avec d’autres créatures. Mais ce même Dieu nous donne aussi un moyen de nous approcher de lui en envoyant son propre Fils habiter et mourir parmi nous en brisant ce qui nous séparait de Dieu. Cependant, Dieu reste un Dieu juste et saint. Il ne change pas.
28C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, 29avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant. (Hébreux 12.28-29)
C’est quoi un sacrifice agréable?
Nous avons défini ce qu’un sacrifice n’est pas devant Dieu. Nous avons même considéré qu’un sacrifice n’est pas suffisant en soit pour glorifié Dieu d’une manière qui lui rend honneur. Juste parce que je dis ou je fais quelque chose que je crois glorifie Dieu ne veut pas dire que Dieu est glorifié pour autant. Mes sacrifices de louange ou d’adoration doivent être soumis à la Parole de Dieu.
Nous concluons donc que pour qu’un sacrifice soit acceptable devant Dieu, il doit être accompagné d’une certaine foi dans la révélation de Dieu, dans la Parole de Dieu. Et lorsque je sacrifice quelque chose pour glorifier Dieu mettant ma confiance et mon espérance en Dieu, je fais preuve d’un vrai courage qui glorifie Dieu.
sacrifice + foi = courage
C’est peut-être une des meilleures surprises qui découle d’une foi qui fait des sacrifices pour glorifier Dieu. En d’autres mots, lorsque je joints ma foi dans la révélation de Dieu à mon désire de poser un geste sacrificiel pour Dieu, je deviens (sans même peut-être m’en rendre compte) une personne courageuse.
Alors à quoi cela ressemble-t-il un sacrifice acceptable devant Dieu? Il y a bien des passages bibliques qui nous enseignent à ce niveau, mais Hébreux 13.1-17 nous donne une liste de “sacrifices” qui sont acceptables devant Dieu, des sacrifices qui honorent réellement Dieu. En voici une liste qui en résume le contenu :
- Manifester l’amour fraternel envers mon prochain
- Pratiquer l’hospitalité
- Être soucieux de ceux qui sont emprisonnés
- Respecter le mariage
- Apprendre à être content vs l’amour de toujours posséder plus
- Imiter mes conducteurs dans la foi – suivre leur exemple
Quels sont les bénéfices d’un sacrifice qui est agréable à Dieu?
- Relation vivante avec la Parole Dieu au travers de mon écoute
- Affirmation de ma nouvelle identité en Jésus-Christ qui m’a racheté à grand prix
- Active ma foi pour faire des choses qui me paraissent impossibles
- Produit en moi du courage
- Me donne une joie durable et profonde
Passages bibliques à l’étude pour une réflexion plus avancée
24Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. (Jean 16.24)
35Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Acts 20.35)