Une direction à suivre (Partie 1 de 3)


Notes d’enseignements pour le dimanche 6 janvier 2013.

Il est typique au commencement d’une nouvelle année de sentir le besoin de faire quelque chose de nouveau, de changer. Nous prenons des résolutions. Nous faisons le point. Si vous avez écouté attentivement la prédication de Jean-Pierre la semaine passée, vous avez pris un peu de temps ces derniers jours pour évaluer votre année à la lumière de ce qui fait l’approbation de Dieu. Ça veut dire que vous avez considéré non seulement qu’est-ce que vous avez fait, mais aussi la motivation avec laquelle vous avez fait la chose. Et j’espère que ces temps de réflexion vous ont motivé à rechercher ce que Dieu aurait pour vous en 2013.

Le constat

Pour ma part, j’ai passé du temps à réfléchir sur l’année qui vient de s’écouler. Je n’ai pas accompli tout ce que j’aurai aimé accomplir. Dans certains cas, la chose ne dépendait pas de moi. Dans d’autres cas, j’ai manqué de volonté propre, de foi ou de courage. Et je regrette beaucoup que dans plusieurs cas encore, j’ai simplement été égoïste et j’ai gaspillé les talents que Dieu m’a confiés.

Par contre, je suis reconnaissant pour quelques succès. Et je remarque qu’ils ont tous un lien commun : une démonstration d’amour. Ce sont les moments que je me suis investi dans la vie de quelqu’un d’autre pour son bien à elle qui me font sourire. Ce sont ces moments où j’avais la nette impression que Dieu m’aime et que je l’aime en retour. Je réalise de nouveau cette année que mon propre bien est lié à mon souci pour le bien de l’autre. Et je ne crois pas connaître un sentiment plus satisfaisant que de réaliser combien j’aime Dieu parce que DIEU M’AIME. C’est vrai dans le ministère pastoral, mais c’est aussi vrai dans tous les aspects de ta vie que ce soit un travail séculier, une activité de loisir, la famille, chez les amis, etc.

Compte tenu des échecs et des succès, alors quoi faire maintenant? Quelle direction prendre à partir d’aujourd’hui?

Quelques possibilités

Trois possibilités s’imposent… et en réalité, il y en a peut-être juste deux.

La première possibilité serait de changer ce qui ne va pas.

La deuxième possibilité est de persévérer. Tu es sur une bonne voie. Ta direction est bonne. C’est juste que les résultats ne sont pas encore arrivés au rendez-vous. Ou encore, les résultats feront éventuellement surface avec beaucoup de pratique.

Finalement, la troisième possibilité serait de ne rien faire, d’abandonner, de laisser tomber. C’est une option très risquée parce qu’en laissant tomber, en ne faisant rien, on meurt. Si mon corps prend cette approche, je meurs. Et si mon âme prend cette approche, je désiste. La vie est continuellement en mouvement, un peu comme une route. Et celui qui reste planté au milieu du chemin est destiné à être frappé de plein fouet. Il n’est pas étonnant alors que ceux qui ont la conviction qu’ils ne peuvent ni changer, ni persévérer, commencent à penser au suicide. Cette troisième possibilité ne nous est donc pas très utile.

Alors je suis confronté à deux vraies possibilités : soit je dois changer une chose ou je dois persévérer avec une chose. Mais le défi ne s’arrête pas là.

Si je dois changer de direction alors quoi changer? Et que faire quand plusieurs solutions possibles se dressent devant moi? Quand passer à l’action? Comment passer à l’action?

De l’autre côté, si je dois persévérer sur le chemin qui se dresse devant moi, ça ne veut pas dire que je reste là planté à ne rien faire.

Alors, si vous luttez avec un sentiment vague de ne pas trop savoir où vous diriger, quel chemin choisir, quoi changer ou dans quoi persévérer cette année, j’ai une très bonne nouvelle pour vous. La Parole de Dieu nous donne un but concret, très pratique, et très personnel à suivre. Et bien que plusieurs passages bibliques en parlent, je crois que Dieu m’a mis à coeur depuis quelques semaines que l’on regarde ensemble Jean 14 au travers d’une série de trois dimanches.

Mon point de départ : ma boussole

La première chose à faire quand on veut avancer dans une direction où notre destination ne nous est pas donnée est de trouver un point de référence. Si j’avais une boussole entre les mains, la première chose que je voudrais savoir est l’emplacement du pôle Nord magnétique. Jean 14.1-14 nous donne trois indices qui nous aident à saisir notre “PÔLE NORD” en quelque sorte.

Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. 

4Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? 6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. 8Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? 10Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. 11Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. 

12En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; 13et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Jésus est venu pour que nous connaissions Dieu

Croyez en Dieu, et croyez en moi. (Jean 14.1)

Jésus est en train de dire à ses disciples qu’ils on vu Dieu en le regardant aller et que s’ils croient en Dieu, ils devraient croire aussi en lui. Jean lance aussi une implication qui s’adresse non seulement aux disciples de Jésus, mais à tous ceux qui affirment croire en Dieu. À cause du temps des verbes et des pronoms qu’il utilise, Jésus s’adresse autant à ses disciples qu’à nous 2,000 ans plus tard.

Ce passage nous interpelle aussi. Vous croyez en Dieu? Alors croyez Jésus parce qu’il est la manifestation de Dieu pour vous.

Jean met l’emphase quelques versets plus loin où Jésus dit :

7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. (Jean 14.7)

Le temps des verbes varie selon les manuscrits, et pour en venir à une interprétation fiable de ce verset, il nous faut admettre que Jésus parle à deux niveaux en même temps. Il y a comme un double-entendre ici.

  • Dans un sens, Jésus est en train de dire que vous ne pouvez pas connaître Dieu à moins de connaître Jésus.
  • Dans un autre sens, Jésus est train de dire que vous devriez reconnaître que Jésus est Dieu si vous connaissez vraiment Dieu.

Jésus est en train de dire que vous ne pouvez pas connaître Dieu sans connaître Jésus, et que vous ne pouvez pas connaître Jésus sans connaître Dieu. Connaître l’un ne vient pas sans connaître l’autre. Ils sont un et le même.

J’écoutais un vidéo avec ma famille récemment où une dame décrivait la beauté de la nature. Puis elle enchaina avec une remarque qu’elle fit aux enfants devant elle. “N’est-ce pas beau ce que le Seigneur Jésus a fait?” Et ce qui m’a surpris, c’est que mon cerveau a fait un petit virement sceptique inattendu. “Jonathan, est-ce que tu crois réellement que le monde fut créé par Jésus?”

Et je me suis dit, “Puisque je n’étais pas là, c’est par la foi que je crois que le monde fut créé par lui. Donc, c’est vrai que je ne peux pas en être absolument sûr et certain. Mais je crois que Jésus est vrai et qu’il dit la vérité. Donc, je peux sincèrement le louer pour sa création.”

Au début de son Évangile, Jean reprend le thème de la création dans la Genèse et nous décrit Jésus comme est la Parole de Dieu faite chair (Jean 1.1-14). On parle d’incarnation. Dieu est devenu un être humain. Le Créateur a pris la forme d’une créature et il a vécu dans notre histoire, limité par le temps, limité par un corps, et limité par notre langage. Le mystère de Noël que l’on vient de célébrer il y a quelques semaines est celui-ci : Jésus était à la fois pleinement Dieu et pleinement humain. Mais Noël n’est pas juste un mystère, c’est aussi un message. Jésus est venu parmi nous qu’il veut qu’on connaisse réellement Dieu le Créateur.

10Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. 11Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; (Jean 14.10-11a)

Mon premier indice sur mon PÔLE NORD est de saisir que je suis une créature qui a reçu l’invitation de connaître son Créateur au travers de Jésus. Alors si je crois que le Dieu de la Bible est aussi le créateur du monde, j’ai intérêt à vouloir connaître ce Jésus. Il est mon point de référence, il est le NORD sur ma boussole.

Jésus est venu pour que nous sachions que nous sommes aimés de Dieu

Quand on fait connaissance avec une nouvelle personne, une des premières choses que l’on veut savoir est si cette personne nous veut du bien ou du mal. Dans l’armée, quand un soldat voit s’approcher de lui un étranger, la première question qui sort de sa bouche n’est pas, “Comment trouves-tu les nuages? Penses-tu qu’il va pleuvoir?” NON! La première question ressemble à ceci : “Quelle est ton intention : bonne ou mauvaise?”

Quand Jésus est venu sur terre, les hommes ont posé la même question. L’ange dit à Marie que Jésus était son bien. Pour Joseph, Jésus était une bonne nouvelle et non un sujet de honte. Pour les bergers, les rois mages, Zacharie et Élisabeth, le vieux Simon la venue de Jésus était pour leur bien. Mais pour d’autres, la venue de Jésus annonçait un mauvais présage. On se souvient d’Hérode qui était tellement persuadé que Jésus lui voulait du mal qu’il fit exécuter tous les garçons nés la même année que Jésus. Imaginez la composition garçon/filles dans la classe de Jésus à la synagogue une fois de retour à Nazareth quelques années plus tard. Plusieurs des chefs religieux furent intrigués par Jésus et plus tard, ils formeraient des complots pour le tuer.

L’Évangile est une bonne nouvelle pour ceux qui mettent leur confiance en Jésus comme étant le Dieu-Créateur de l’univers. Pourquoi? Parce que l’Évangile nous annonce que Dieu est notre plus grand bien et qu’il nous aime.

L’Évangile de Jean exprime cette vérité de plusieurs façons dans le chapitre 14.

2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. (Jean 14.2-3)

6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. (Jean 14.6)

14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. (Jean 14.14)

16Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous (Jean 14.16)

18Je ne vous laisserait pas orphelins, je viendrai à vous. (Jean 14.18)

21et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. (Jean 14.21)

23et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. (Jean 14.23)

Pourquoi est-ce que Jésus s’est présenté à nous? Parce qu’il veut que l’on apprenne combien nous sommes aimés de lui. Le PÔLE NORD sur ma boussole est donc inscrit avec un grand “A”. La direction de Dieu pour tous ceux qui croient sera influencée par ce grand “A” qu’est l’amour de Dieu.

Ça veut dire que pour un enfant de Dieu, l’Éternel cherchera à lui révéler son amour de toutes sortes de manières. Ça veut aussi dire que quoi qu’il m’arrive, Dieu est en train de me faire comprendre à quel point il m’aime.

Je ne sais pas si vos pensées sont dirigées dans ce sens quand vous êtes confrontés aux circonstances de votre vie sur une base régulière. C’est une chose dont je désire être plus conscient en 2013. Quand je suis confronté à une épreuve, ou que je me réjouis d’un succès, ou que je suis émerveillé devant sa création, j’aimerai avoir la présence d’esprit de pouvoir dire, “Wow…merci Seigneur de m’amener à mieux comprendre cet aspect de ton amour envers moi dans cette circonstance.”

C’est pour cela que je prends la peine de vous avertir souvent de faire attention de ne pas étiqueter toute soi-disant “mauvaise circonstance” comme venant du Royaume des ténèbres. L’amour de Dieu est si grand et si riche que je peux trop facilement confondre son oeuvre avec celle du Malin. Et le Malin est tellement habile à la déception que l’on peut si facilement confondre son oeuvre comme étant l’oeuvre de Dieu.

Heureusement alors que Jésus s’est manifesté à nous comme Parole vivante afin que nous sachions faire la différence entre l’oeuvre de Dieu et l’oeuvre du Malin.

Jésus est venu nous montrer comment imiter son exemple

Nous savons par exemple que le seul moyen de vraiment connaître quelqu’un est de passer du temps avec elle, de parler avec elle, ou de partager des expériences communes avec elle. J’ai découvert avec l’expérience que je suis souvent surpris d’apprendre à quel point je ne connais pas les gens autour de moi parce que je ne prends pas le temps de les écouter ou de passer du temps avec eux. Par exemple, j’ai déjà essayé de trouver 5 choses que je savais de tous les gens que je pensais connaître. Et je suis resté surpris à quel point j’étais dépourvu dans certains cas. Certains que je pensais connaître parce qu’ils m’étaient familiers, en réalité, je ne les connaissais pas.

N’est-ce pas un peu comme ça entre Jésus et nous? Jésus vous est peut-être familier, mais est-ce que vous le connaissez? Et plus important encore, savez-vous le reconnaître quand il vient vers vous? Beaucoup de gens n’ont par reconnu Jésus quand il est venu vers eux parce que même s’ils étaient familiers avec Dieu, ils ne connaissaient pas Dieu.

Alors comment pouvons-nous reconnaître Jésus? Et comment pouvons-nous reconnaître son chemin dans nos vies? C’est drôle parce que ce sont les mêmes questions que Thomas et Philippe ont posées à Jésus dans Jean 14.

4Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? 6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. (Jean 14.4-7)

Thomas veut bien suivre Jésus. Mais Jésus dit qu’il va partir et Thomas se pose la question, mais comment vais-je pouvoir te suivre une fois que tu es parti? Et Jésus lui répond en quelque sorte, “N’as-tu vraiment pas observé et écouté ma façon de vivre parmi vous? Est-ce que tu ne me connais pas à ce point-là?”

En fait, Jésus est en train de dire à Thomas, “tu peux me suivre et connaître mon chemin en imitant mon exemple.” Et c’est ici que j’aimerai répéter ce qui fut prêché dimanche passé. Il ne suffit pas de croire en Dieu, il faut aussi pratiquer ce que Jésus a enseigné. Si je ne pratique pas si je crois alors c’est qu’en réalité je ne le crois pas. Si je dis que j’aime Jésus mais que je ne suis pas en train d’imiter son exemple, c’est possible que je ne connaisse pas Jésus aussi bien que je prétends le connaître.

C’est pour cela que les premiers Chrétiens furent appelés “ceux qui suivent le chemin” pour les distinguer de ceux qui professaient Dieu, mais qui ne suivaient pas l’exemple de Dieu révélé en Jésus-Christ.

Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, 2et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine (τῆς ὁδοῦ ὄντας = ceux qui étaient du chemin), hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. (Actes 9.1-2)

22Félix, qui savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine (εἰδὼς τὰ περὶ τῆς ὁδοῦ = qui était familier avec le chemin), les ajourna, en disant: Quand le tribun Lysias sera venu, j’examinerai votre affaire.

Et puis il y a aussi Philippe.

8Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? 10Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. 11Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.
(Jean 14.8-11)

Philippe semble dire, “D’accord Seigneur, tu n’as qu’à nous révéler Dieu de façon plus précise, et cette connaissance de Dieu nous suffira pour savoir comment vivre cette nouvelle vie Chrétienne.” Et Jésus avertis Philippe en disant, “Écoute-moi bien Philippe. Aucun montant de livres, de conférences, de cours, d’expériences religieuses ne pourra satisfaire ta connaissance de Dieu. Mais si tu me regardes aller et que tu imites mon exemple, de cette manière-là tu arriveras à réellement à me connaître.”

Jésus est venu parmi nous afin de montrer un exemple à suivre afin de vraiment le connaitre, afin de passer du temps avec lui. C’est pour cela qu’il a attaché un 2e commandement au premier où il est dit, tu aimeras Dieu de tout ton coeur, de toute ta pensée, de toute ton âme, et de toute ta force. Tu aimeras ton prochain comme toi-même de la même manière que je t’ai montré par ma manière de vivre.

En effet, si Jésus est mon PÔLE NORD, et que si le point de référence sur ma boussole est son amour avec un grand “A”, l’aiguille qui me pointe dans la direction à suivre est l’exemple que nous a laissé Jésus par ses oeuvres.

12En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; 13et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. (Jean 14.12)

Avez-vous saisi le lien entre l’imitation de Jésus et les oeuvres de Jésus? Pourquoi Jésus a-t-il fait les oeuvres qu’il a faites pendant son ministère? Oui, pour nous montrer qui était Dieu, mais aussi pour que nous imitions son exemple en faisant à notre tour des oeuvres semblables.

Et c’est dans ce contexte que l’on doit comprendre le dernier verset de ce passage.

14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

“Lorsque vous cherchez à imiter mon exemple en faisant les oeuvres qui sont semblables aux miennes, demandez ce que vous voudrez en mon nom, et je vous donnerai ce qui vous est nécessaire afin que vous puissiez imiter mon exemple.”

Conclusion

Quand j’ai fait le bilan de 2012, j’ai eu des émotions mixtes. Je suis reconnaissant pour certaines choses, et j’en regrette d’autres. Je n’ai pas non plus réussi à dresser un portrait complet de ce que Dieu attend de moi cette année. Mais il y a une chose qui est montée de mon coeur à plusieurs reprises dans mes temps de lecture, de prière et de réflexion : est-ce que j’aime Jésus?

La vie Chrétienne est paradoxale par endroit. Par exemple, on nous dit que pour avoir du succès aux yeux de Dieu, il nous faut devenir un serviteur pour les autres. On nous dit que pour trouver la vie en Lui, nous devons mourir à nous-mêmes. Ou encore, on nous dit que pour recevoir, il faut apprendre à donner.

J’ai un autre paradoxe pour vous ce matin. Comment trouver une nouvelle direction pour une nouvelle année dans une histoire si ancienne? La réponse se trouve dans l’imitation de Jésus-Christ. Il n’y a rien de routinier quand nous suivons le Seigneur Jésus.

Pratiquer un service religieux est routinier. Lire sa Bible sans imiter Jésus-Christ devient routinier. Prier sans vouloir être à l’écoute du Seigneur est routinier. Aller travailler sans chercher à accomplir les oeuvres d’une créature renouvelée est routinier. Élever une famille ou bâtir une relation de couple en ignorant l’exemple de Jésus d’aimer son prochain comme soi-même est aussi routinier.

Alors, si vous luttez avec un sentiment vague de ne pas trop savoir où vous diriger, quel chemin choisir, quoi changer ou dans quoi persévérer cette année, permettez-moi de vous encourager à vous tourner vers le Seigneur Jésus ce matin par la foi.

  • Est-ce que tu connais Jésus? As-tu rencontré Jésus-Christ ou es-tu seulement familier avec lui?
  • Est-ce que tu te sais aimé de Dieu? Est-ce que tu aimes Jésus?
  • Est-ce que tu te préoccupes régulièrement par la manière que tu imites le Seigneur Jésus dans ta manière de vivre?

Une de mes résolutions pastorales pour 2013 est de visiter chaque personne ou famille qui fréquente cette église au moins une fois cette année. J’aimerai être une source d’encouragement pour vous d’aimer Jésus et à aimer imiter son exemple dans vos vies, dans vos familles. Merci d’avance de prier pour moi et ma famille dans ce même sens.

Permettez-moi aussi de vous encourager de trouver un frère ou une soeur dans le Seigneur envers qui vous vous sentez à l’aise d’être redevable pour ce que Dieu vous met à coeur de faire suite à cet enseignement.

Et finalement, si vous êtes ici ce matin et que vous réalisez que votre coeur est endurci et que vous avez même un petit désire que Dieu se révèle à vous, j’aimerai prier pour vous. Je n’ai pas l’habitude de le faire, mais si vous appréciiez que l’on prie pour vous, pourriez-vous simplement me le signaler en levant la main?

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