Notes d’enseignements pour le dimanche 13 janvier 2013.
Le passage de Jean 14 est très riche en application car à beaucoup d’égards, il résume l’essentiel de la vie Chrétienne. Jean prend le temps de développer la vie de Jésus avec une emphase sur ce qui nous motiverait à suivre le Seigneur. Jean 14 nous donne des points de repère qui sont utiles pour savoir comment suivre le Seigneur Jésus, même après plusieurs siècles d’histoire.
Au début d’une nouvelle année, il est important de trouver une direction plus précise dans laquelle s’orienter pour les mois à venir. Nous ne voulons pas courir à tort et à travers comme une poule sans tête. Nous avons besoin de savoir quelle direction prendre. Mais comment trouver une direction précise quand le chemin devant moi est tracé avec une encre qui n’est lisible que par les yeux de la foi?
Dans la première partie de cette série, nous avons vu que Jésus est notre point de repère. Il a affirmé être Dieu (Jean 14.1, 9-10) et qu’en regardant sa manière de vivre, nous comprendrions comment connaître Dieu.
Nous avons aussi vu que Jésus est venu à nous pour nous montrer un chemin à suivre, une manière de vivre. Les premiers Chrétiens étaient d’ailleurs connus comme étant « ceux qui suivaient la voie. »
Et finalement, Jésus est venu nous annoncer que nous sommes aimés de Dieu. Il est venu accomplir ce qui pour nous était impossible de faire. Je ne peux pas être assez saint, assez bon pour entrer dans la présence de Dieu. Le seul moyen que je peux être réconcilié avec Dieu est que Dieu trouve un moyen de venir à moi car j’en suis honnêtement incapable.
Parce que Dieu est personnel, il veut se faire connaître à nous personnellement afin que nous le connaissions pour nous-mêmes. Dans ce sens, l’Évangile n’est pas seulement l’annonce d’un message, mais le moyen par lequel je peux entrer dans une relation personnelle avec quelqu’un qui m’aime et qui veut mon bien.
Dans la deuxième partie de cette mini série, nous allons voir comment Jésus nous invite à le suivre, nous qui ne pouvons ni le voir ni le toucher. Si l’image de la première partie de cette série peut se résumer par une boussole, une deuxième image pour cette partie pourrait être « une carte de navigation. »
Illustration
On se souvient que dans les années 1400, la course pour établir des routes commerciales fiables poussa le besoin de mieux connaître la géographie de notre monde. Et parce que les navigateurs n’étaient pas toujours fidèles dans l’accomplissement de cette tâche, nous avions des cartes par exemple qui décrivaient l’océan entre la Californie et Hawaï comme étant parsemées d’iles de tout genre. Le manque d’exactitude des cartes de navigation poussa Marco Polo à essayer de trouver un passage vers l’Asie en faisant le tour du monde, un voyage qui lui prit 24 ans à accomplir.
Un autre jeune homme inspiré par les aventures de Marco Polo essaya de trouver une autre route. Mais sans le savoir, Christophe Colomb découvrit tout un Nouveau Monde. Quelques années plus tard, un autre explorateur, convaincu que Christophe Colomb n’avait pas réellement atteint l’Inde, décida d’organiser et de financer de nouvelles expéditions, mais cette fois-ci avec une priorité sur la création de nouvelles cartes de navigation. Ses navigateurs furent si précis et détaillés dans leurs observations que leurs cartes de navigation étaient encore utilisées plus de deux siècles après. Il réfuta les déclarations de Christophe Colomb et affirma avoir découvert un nouveau continent qui porte son nom. Le nom de l’explorateur était Amerigo Vespucci.
Il est possible de vivre et de découvrir de belles choses dans la vie, mais si nous n’avons pas une carte de navigation fiable, nous ne savons pas plus de quoi il s’agit et encore moins de comment l’apprécier à sa juste mesure. Nous sommes un peu comme des marins qui passent à côté d’une belle plage tropicale sans savoir quoi l’appeler, incertain de comment pleinement la décrire, et encore moins comment la retrouver plus tard. Nous sommes émerveillés pour un moment, bouche bée, gesticulant, sans savoir si on devrait s’arrêter pour s’approvisionner et prendre du repos, ou si l’on devrait continuer notre chemin parce qu’il existe quelque chose de mieux plus loin.
Dieu nous a laissé un genre de carte de navigation pour savoir comment naviguer la vie sur terre. Dans Jean 14, il nous a laissé trois choses.
Dieu nous a laissé Sa Parole
15Si vous m’aimez, gardez mes commandements. (Jean 14.15)
Gardez = retenir
Si je vous disais que je connaissais un moyen par lequel vous pourriez vraiment faire connaissance avec Jésus, en chair et en os? Est-ce que cela vous intéresse?
Dans Jean 14, Jésus est train d’expliquer à ses disciples que ceux qui gardent ses commandements peuvent réellement le connaître. Je ne parle pas d’être familier avec Jésus, mais de vraiment le connaître. Je parle de savoir ce qu’il aime, ce qui réjouit son cœur, son passe-temps favori, ce qu’il aime faire, les gens avec qu’il aime se tenir, etc.
Dans ce passage, Jésus est en train de dire que c’est celui qui prend à cœur ce qu’il a enseigné qui peut prétendre connaître Jésus. C’est celui qui plonge les regards dans la Parole de Dieu qui va rencontrer Jésus. Pourquoi? Car c’est de lui que la Bible parle.
31Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux. 32Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures? (Luc 20.31-32)
Il est donc important de comprendre de quoi il s’agit lorsque nous lisons la Bible. Quels sont les commandements que Jésus a donnés? Est-ce que je les connais? Est-ce que j’y prête une attention particulière?
21Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître (m’expliquer) à lui. (Jean 14.21)
Le verset amplifie Jean 14.15 en précisant les conséquences de retenir les commandements de Jésus. Celui qui garde ses commandements, Jésus se fera connaître à lui. En d’autres mots, la manière que tu peux connaître Jésus, c’est en retenant attentivement ses commandements.
23Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. (Jean 14.23-24)
Finalement, Jésus va un peu plus loin en affirmant que c’est au travers de notre obéissance à ses commandements que nous pouvons ressentir sa présence, être assuré qu’il est prêt de nous. C’est en prêtant attention à ses commandements que nous le connaissons et que nous sommes assurés qu’il nous connaît.
L’inverse est aussi vrai. Celui qui ne retient pas les commandements de Jésus ne peut pas réellement connaître/expérimenter Jésus. Il ne peut non plus être assuré d’être connu de Jésus.
21Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. (Mathieu 7.21-23)
46Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? 47Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. 48Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. 49Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. (Luc 6.46-49)
22Mettez en pratique la parole (logos), et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23Car, si quelqu’un écoute la parole (logos) et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. 25Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. (Jacques 1.22-25)
Dieu nous a laissé sa Parole pour que nous sachions comment le suivre en 2013. Jésus ne nous appelle pas à simplement confesser des vérités, mais il nous appelle à apprendre à le connaître en le suivant au travers de la Parole Vivante.
Application
Une résolution pour 2013 pourrait être de faire un effort particulier de rencontrer Jésus au travers de sa Parole. Jean 14 est en train de m’affirmer que la Bible est une Parole vivante. Ça veut dire que Dieu nous parle encore aujourd’hui au travers de cette même Parole.
4Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole (rhema) qui sort de la bouche de Dieu. (Mathieu 4.4)
Sa Parole n’a pas perdu de son efficacité en 2013. Elle devient vivante pour moi lorsque je lui accorde le droit de juger mes pensées et les sentiments de mon cœur.
12Car la parole (logos) de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. 13Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. (Hébreux 4.12-13)
Une méthode pour suivre Jésus-Christ au travers de sa Parole
Quand je lis la Parole de Dieu, je ne cherche pas seulement à comprendre l’histoire et les personnages. La raison principale pourquoi ces personnages figurent dans la Bible est pour nous révéler la personne de Jésus-Christ d’une manière directe ou indirecte (types).
- ACTION : Qu’est-ce que ce passage me dit à propos de ce que Dieu a fait, ce qu’il aime, ce qu’il recherche?
MA RÉACTION : Seigneur, je veux te louer pour… Merci! - ACTION : Quelles pensées, quels sentiments est-ce que la Parole de Dieu révèle chez moi?
MA RÉACTION : Seigneur, je veux te remettre ce sentiment particulier et soumettre mon cœur à ta direction. Je te fais confiance.
Je veux te remettre cette pensée est soumettre ma pensée à l’autorité de ta Parole. Je fais confiance à ta pensée, ta sagesse, ta façon de voir les choses. - ACTION : Il y a t il un commandement de Jésus à obéir?
MA RÉACTION : Seigneur, tu me confirmes que je devrais faire… Je te demande de m’aider à en faire une priorité aujourd’hui. J’ai hâte de voir comment tu vas intervenir dans ma vie par ma soumission à ta volonté.
NOTE : Si tu as de la difficulté à te souvenir de ce que Dieu te révèle au travers de sa Parole, permets-moi de t’encourager à écrire une courte pensée dans un petit calepin — une phrase — quelque chose que tu peux te répéter de mémoire.