L’expansion de l’Eglise des premiers siècles, malgré la persécution sous l’empire Romain (10 grandes persécutions), pendant les trois premiers siècles, fut très rapide.
De même l’Eglise persécutée en Chine, en URSS, dans les pays musulmans est restée solide et a même bien souvent pris de l’extension.
Ces églises n’ont jamais eu la possibilité de s’organiser en structures compliquées, se sont retrouvées en petits groupes.
Pourquoi une telle croissance dans des conditions si difficiles?
1. Chaque croyant a dû prendre ses responsabilités.
2. Il y avait entre les membres partage, droiture, confiance.
3. Les croyants sont réduits à l’extrémité de leurs ressources, ils ne peuvent plus compter sur les autres, mais seulement en Dieu (plus sur les fonds étrangers, la puissance d’une organisation, l’ambiance de grandes réunions, sur monsieur le pasteur).
CARACTÉRISTIQUES DE LA PREMIÈRE ÉGLISE
Elle est constituée de personnes qui se sont repenties, qui croient fermement au sacrifice de Jésus pour le pardon de leurs péchés, qui se sont faits baptisés, qui ont reçus l’Esprit Saint et qui s’assemblent localement.
A. UNE UNITÉ D’ESPRIT (Eph. 4.3)
Basée : 1. sur l’étude de la parole (unité dans la doctrine)
2. sur une vraie communion (unité de vie)
3. sur un souvenir de la mort et de la résurrection de Christ (unité de base)
4. sur la prière en commun (unité dans la dépendance en Dieu)
1. Etude de la parole
II Cor. 10:5 Amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ.
Eph. 4:13 Unité de la foi, de la connaissance du fils de Dieu.
L’étude de la parole en commun apporte l’unité de pensée (de doctrine), il faut donc encourager les chrétiens à participer aux études de la parole.
2. Une vraie communion (être, avoir, faire ensemble)
Col. 3:14 L’amour est le lien de la perfection.
Jn. 17:20-26 Les deux pôles de la communion, l’unité et l’amour.
La communion fraternelle apporte une unité d’âme.
Si la communion fraternelle est brisée, il faut à tout prix se réconcilier.
3. La fraction du pain
Actes 20:7 Le repas du Seigneur se prenait le premier jour de la semaine, et non pas une fois de temps en temps.
Le partage de la Cène est chaque fois un appel à l’unité.
« .. et qu’ainsi il mange…. » 1Cor.11:28
I Cor. 10:16 Il s’agit de communion avec Christ et l’église.
Communion au sang = union dans le principe du salut.
Communion au corps = union de ceux qui sont sauvés et appartiennent au même corps.
I Cor. 11:27 Appel à un examen de soi.
28 Appel à une réconciliation si nécessaire.
4. La prière en commun
Matt. 18:19,20 Une prière en commun nécessite aussi une unité entre ceux qui prient et du sujet de prière. V.21-35
Matt. 5:23,24 Avant de prier il faut être d’accord avec les frères et soeurs.
Il faut persévérer, être assidu, appliqué, constant car ces éléments peuvent servir à construire ou à maintenir une unité d’esprit.
Fait par Jean-Pierre Vandevorode
Il est dit dans cet article :
« Actes 20:7 Le repas du Seigneur se prenait le premier jour de la semaine, et non pas une fois de temps en temps. »
Pouvons-nous affirmer avec certitude que le repas du Seigneur se prenait uniquement le premier jour de la semaine « et non pas une fois de temps en temps ».
Je présume que c’est devenu coutume de choisir intentionnellement ce moment (1er jour de la semaine) car le nombre de chrétiens qui se réunissait à ce moment de la semaine était plus élevé ; et cela favorisait l’unité.
Je lis dans un livre traitant de ce sujet:
« Luc rapporte qu’à Troas les disciples étaient réunis le premier jour de la semaine pour rompre le pain (Actes 20:7). On ne peut pas conclure de ce texte qu’ils avaient entièrement abandonné la célébration de la cène les autres jours. »
Je me pose cette question : Si j’invite des chrétiens à partager un repas chez moi, serait-ce approprié d’y célébrer la cène ? L’église, la plus primitive qui soit, célébrait-elle la cène « une fois de temps en temps » ?
Peut-être que oui peut-être que non.
Est-ce une question assez importante qui nous justifie d’affirmer « et non pas une fois de temps en temps » ?
Nous comprenons avec certitude que le repas du Seigneur se prenait le premier jour de la semaine, mais à mon avis, il est inexact de penser que les premiers chrétiens ne le prenaient pas de temps en temps.
Qu’en pensez-vous ?
Nous ne pouvons pas dire que c’est une certitude que les premiers chrétiens prenaient le repas du Seigneur tous les dimanches, mais une forte présomption qu’ils le faisaient. Certaines églises ne prennent le Sainte Cène qu’une fois par an, d’autres un fois par mois. Ce n’est pas grave, mais nous recherchons de comprendre ce que la Bible dit et voir ce que nous devrions faire sans nécessairement disqualifier les autres.
Que dire de la périodicité ?
Act.2 :42-46 Peut-être tous les jours
Act.20 :7 Tous les dimanches
Nous voyons comment les premiers chrétiens PERSÉVÉRAIENT dans la fraction du pain.
Ils se réunissaient, semble-t-il, chaque premier jour de la semaine et prenaient le repas
du Seigneur.
La Cène ne devrait-elle pas être au centre du culte chrétien ?
Note : Tertulien, théologien converti en 193, affirmait que les chrétiens se réunissaient le premier jour de la semaine pour prendre le repas du Seigneur.
Justin Martyr (deuxième siècle) disait que les chrétiens prenaient le repas du Seigneur chaque jour du soleil.
La Didaché fait la même mention (pour les détails voir le livre de A.Kuen).
Pour la question:«Si j’invite des chrétiens à partager un repas chez moi, serait-ce approprié d’y célébrer la cène ?» Si tout ce fait avec bienséance et ordre, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas possible de le faire.