Noël dans la cité.
Très tôt dans les rues de la ville,
On installe les lumières qui brillent.
Les vitrines des magasins attirent les passants.
Mais cette effervescence ne dure qu’un instant.
Au plus le jour approche, au plus les rues sont pleines.
Au plus aussi les magasins grouillent de gens affolés,
Tous en quête d’un trésor, on le cherche partout avec peine…
Et quand enfin on l’a trouvé, c’est le repos d’un coeur émerveillé.
Dans un coin retiré de la ville, je découvre une crèche.
Elle est belle, peu de gens ont le temps de la regarder.
Quelques curieux épars osent prudemment s’en approcher.
Mais ils fuient rapidement, dès que quelqu’un fait le prêche.
J’ai compris que Noël rend les gens joyeux,
Non parce que Dieu est venu visiter la terre,
Mais c’est l’occasion de festoyer, de boire un verre.
De la venue de Jésus, en fait, on parle très peu.
Vider Noël de son sens,
Rejeter le plus grand des cadeaux,
C’est se priver, je pense,
De la vraie joie, de ce qui est le plus beau!
Jean-Pierre Vandevoorde