Nous sommes encore une fois sur le seuil d’une nouvelle année. Et pendant ce temps de fête et de réjouissance à la naissance de notre Sauveur, il est bon pour nous de prendre du temps pour considérer la pertinence de la venue du Sauveur pour l’année qui vient.
Nous ne savons pas ce qui nous attend en 2015. Mais nous pouvons entrevoir quelques soupçons tirés des leçons et des expériences à partir de l’année qui tire à sa fin. Nous avons appris des choses sur nous-mêmes, sur les autres et sur la nature de la vie en générale. Nos expériences deviennent des souvenirs. Les défaites, les victoires et les luttes de l’année qui s’achève composent maintenant la nouvelle fondation sur laquelle nous pouvons bâtir de nouvelles expériences dans le futur.
Il est peut-être facile pour nous de croire que l’année qui vient sera meilleure que celle qui vient de finir. Nous pouvons être optimistes après tout. Pourquoi ne pas commencer l’année à zéro? Quoi de mieux?
Mais si nous voulons être réalistes, il nous faut admettre que rien n’est certain sauf une chose : l’année qui vient aura aussi sa part de difficultés, d’épreuves, de malentendus. C’est la réalité d’un monde qui n’est pas parfait, qui n’est pas, après tout, sans péché. La preuve? Dieu nous a envoyé son Fils pour nous sauver de notre péché. Sinon, pourquoi célébrer Noël? Il est donc évident que nous aurons beaucoup d’occasions d’offenser les autres et de devenir nous aussi la proie de ceux qui nous offensent. Et ça c’est une certitude pour 2015.
Nous n’allons donc pas considérer comment composer avec les joies et victoires de nos vies. Voilà une chose plus agréable et facile à traiter que nous regardons une prochaine fois. Nous regardons plutôt la question suivante : comment l’évangile me permet-il de vivre une année exceptionnelle face aux épreuves, aux défaites et aux offenses qui m’attendent en 2015?
L’ÉVANGILE EST LA PROVISION DE DIEU AU QUOTIDIEN
Le texte à l’étude est tiré de Matthieu 6.9-14 et nous donne une marche à suivre comme membres du Royaume de Dieu et aussi une direction à prendre pour vivre l’évangile au quotidien pendant la nouvelle année qui se dresse devant nous.
Il y a un lien important entre le v.11 (donne nous aujourd’hui notre pain quotidien) et le verset qui suit (pardonne nous nos offenses). Ma remarque est centrée sur l’importance que l’on au principe du pardon au sein du Royaume de Dieu.
9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! 14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Matthieu 6.9-14)
Lorsque nous regardons la manière que Jésus a enseigné ses disciples à prier, nous remarquons que la demande de pourvoir aux besoins matériels est reliée à la demande que le Royaume de Dieu s’établisse. À plusieurs reprises dans les évangiles nous voyons Jésus répondre à de vrais besoins matériels. Il n’y a aucun doute que le besoin est important et justifié. Jésus en tient compte. Mais ce ne sont pas nos besoins matériels qui préoccupent Dieu et qui sont à la base de pourquoi un Sauveur nous est né.
L’Évangile nous offre une vision du monde qui place une priorité sur la dimension spirituelle de nos vies et surtout sur la réalité du Royaume de Dieu. C’est au travers de cette compréhension de la venue du Royaume de Dieu dans nos vies que nous pouvons mieux saisir la pertinence de nos besoins matériels.
Par exemple, nous comprenons mieux quels besoins matériels sont nécessaires pour nous aider à accomplir ce que nous discernons être les priorités du Royaume de Dieu. Nous discernons aussi plus facilement comment les choses matérielles ne peuvent pas satisfaire nos plus grands besoins puisque nos besoins essentiels trouvent leur satisfaction dans notre relation avec le Dieu vivant. (ex. Luc 6.9-13)
L’ÉVANGILE : LA CLÉ DE VOUTE DU ROYAUME DE DIEU
Lorsque Jésus approche quelqu’un dans les évangiles, c’est un peu comme s’il avait un radar braqué sur le péché. Pourquoi? C’est le péché qui dresse le mur qui nous sépare d’une communion avec le Dieu vivant. C’est le point de départ qui permet à Dieu d’adresser les autres besoins de notre vie. Par extension, notre plus grand besoin cette année est de bénéficier réellement d’une relation restaurée avec le Dieu vivant.
1 Jean 1.5-10 La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. 6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. 7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.
Que nous dit ce passage concernant notre relation avec le Dieu vivant? Ce passage nous dit au moins deux choses importantes : 1) le péché est un problème réel qui nous empêche d’être en communion avec le Dieu vivant; 2) si nous nous mettons d’accord avec Dieu (confessons) sur ce que nous sommes réellement—des pécheurs—Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et de nous restaurer en communion avec Lui.
Dans la pratique, ça veut dire que l’évidence la plus visible qu’une personne appartient vraiment au Royaume de Dieu est la facilité avec laquelle elle admet qu’elle est un pécheur en besoin de pardon devant Dieu. La confession d’une personne qui est convaincue qu’elle ne mérite pas l’approbation et la bénédiction de Dieu à cause de son péché est l’évidence qu’elle a saisis l’offre de réconciliation offerte par l’Évangile.
EST-CE QUE JÉSUS PEUT RÉELLEMENT PARDONNER LES OFFENSES?
Regardons le témoignage de Marc 2.1-12 où un des hommes religieux pose exactement la même question à Jésus.
Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, 2 et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole. 3 Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. 4 Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. 5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. 6 Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux: 7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?
8 Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit: Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos coeurs? 9 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche? 10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: 11 Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. 12 Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil. (Marc 2.10-12)
Jésus affirme deux choses : 1) qu’il a le pouvoir de pardonner les péchés; 2) puisque Dieu est le seul qui puisse pardonner le péché, Jésus affirme aussi être Dieu.
Considérons une deuxième illustrations encore plus frappante tirée de l’évangile de Luc…
Luc 23.39-43 L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! 40 Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? 41 Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. 42 Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. 43 Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Quelle affirmation! La malfaiteur qui fit la demande à Jésus fut assuré qu’il serait le jour même dans la présence de Dieu avec Christ. Remarquons aussi la nature de sa requête, “quand tu viendras dans ton règne.”
Nous ne pouvons pas nous empêcher de constater que le ce pauvre malfaiteur avait mieux compris la vocation de Jésus que les chefs religieux de son temps. Il ne voyait pas Jésus comme un simple homme. Jésus était un roi qui annonçait la venue de son royaume. Et la preuve que son Royaume était en train de se réaliser se trouvait dans le fait que Jésus pouvait pardonner le péché. (voir Matt 3.2, 10.7; Marc 1.15; Luc 21.31)
QU’EST-CE QUE DIEU FAIT AVEC MON PÉCHÉ APRÈS QUE J’AI PLACÉ MA CONFIANCE EN SON FILS?
La Bible nous affirme que Jésus fut envoyé pour nous réconcilier avec Dieu une fois pour toutes au travers de son sacrifice à la croix.
Hébreux 7.26-27 Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, 27qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, — car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
Mais le fait que le sacrifice de Jésus remplace le besoin de faire des sacrifices pour recevoir le pardon des péchés passés, présents, et à venir ne veut pas dire que nous avons carte blanche pour pécher à volonté sans conséquences. Le sacrifice de Jésus une fois pour toutes veut dire que Dieu choisit de nous regarder comme étant purifiés de nos péchés à cause du fait que Jésus prend notre place. C’est comme si Dieu superposait son Fils sur nous. Nous sommes encore pécheurs, mais des pécheurs graciés à cause du fait que Jésus se place entre nous et Dieu comme un pont qui nous donne accès à Dieu.
Ephésiens 2.14-20 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, 15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, 16 et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. 17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près;
18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. 20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.
Une fois que Jésus m’a pardonné mes péchés, il ne me laisse pas orphelin sur le bord du chemin de ma vie, propre, mais seul. Non. Jésus m’adopte dans sa famille. Il devient pour moi un frère, un père adoptif. Il me donne un nouveau nom, un nom qui tire sa signification de nom de famille de Dieu. Cela veut dire que tant et aussi longtemps que j’appartiens à la famille de Dieu, je ne peux pas pécher d’une telle façon que Dieu ne me pardonne pas. Tant et aussi longtemps que j’appartiens à la famille de Dieu, Dieu m’accepte comme un des siens. Il ne me reniera jamais et ne me laissera jamais. (ex. Ps 37.25; 2Cor 4.9)
QUE FAIRE AVEC LES OFFENSES COMMISES APRÈS QUE J’AI ACCEPTÉ JÉSUS COMME MON SAUVEUR?
Comme nous avons affirmé plus tôt, il est certain que nous contribuerons à notre part d’offenses en 2015 comme aussi ce sera le cas de ceux qui nous offenserons à leur tour. Personne n’est parfait après-tout. Il est facile de pointer du doigt toutes les injustices autour de nous sans considérer que nous y ajoutons notre part d’injustice aussi.
Est-ce que la solution est de dire bêtement, “Qu’est-ce que vous voulez? Je suis comme ça. Il ou elle est comme ça. Je suis pécheur après tout. C’est un pécheur après tout.”
Non. Nous ne répondons pas en banalisant le péché. Et nous ne banalisons pas le péché sans tenir compte des conséquences fâcheuses et souvent désastreuses que notre péché cause chez les autres.
D’ailleurs, il serait intéressant de faire une étude d’un cas réel qui mesure les conséquences d’un péché dans la vie des autres qui sont affectés par le péché d’un seul individu…non seulement en termes d’offenses, mais aussi en terme d’opportunités gaspillés, de bénédictions privées, de manifestations de bonté, d’encouragement, d’édification, d’espoir qui n’auront jamais lieu dans la vie de ces gens affectés par le péché d’une seule personne.
Je soupçonne qu’il serait difficile pour nous de quantifier exactement l’impact d’un seul péché chez une personne dans la vie de tous ceux qui sont touchés ou affectés par ce même péché chez l’individu en question. Je soupçonne que l’effet est désastreux en termes de pertes multiples et répétées pour des années à venir. Quel gaspillage!
Que faire alors avec les offenses que commets après avoir accepté Dieu comme mon Seigneur? La réponse est déjà dans la prière que Jésus a enseigné à ses disciples.
…pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; (Matt 6.12)
Nous pouvons simplement dire, “je te pardonne” et cela suffit. D’accord. Et si c’est le cas, tant mieux. Bravo! Tu arrives à pardonner facilement ceux qui t’ont offensé.
Mais que faire avec nos émotions? Que faire avec la colère, la trahison, les blessures émotionnelles, les insécurités qui refont surface? Peut-être que la personne qui m’a offensée avait raison de faire ce qu’elle a fait? Peut-être que c’est justement cela que je mérite après tout? Peut-être que c’est mon due pour ne pas avoir été fidèle envers Dieu?
Nous constatons ici un lien irrévocable entre le pardon que Dieu m’accord et celui que j’accorde à ceux qui m’ont offensé. L’un ne vient pas sans l’autre.
En fait, je ne peux pas accorder le pardon à quelqu’un si je n’ai pas moi même aussi accepté le pardon que Dieu m’accorde pour mes offenses. Je ne peux pas non plus trouver la force émotionnelle d’accorder le pardon à quelqu’un qui m’a offensé tant et aussi longtemps que je n’ai pas saisi l’ampleur invraisemblable du pardon que Dieu m’accorde au travers de son Fils crucifié pour moi.
La prière de Matthieu 6.12 est transformée en exhortation quelques versets plus loin.
14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Matthieu 6.14-15)
Seulement celui qui a saisi l’ampleur du pardon de Dieu à son égard peut trouver la motivation pour pardonner ceux qui l’ont offensé.
Quatre choses caractérisent ceux qui ont appris à embrasser cette vérité pour leurs vies :
- ils réalisent qu’ils occupent une position privilégiée qui leur donne une nouvelle identité en Christ
- à cause de leur nouvelle identité, ils trouvent la force surnaturelle de pardonner les autres qui les offensent
- parce qu’ils comprennent l’importance du pardon, ils saisissent aussi l’ampleur et l’étendue que le péché peut avoir dans leurs vies
- ils réalisent aussi que le pardon est une force surnaturelle qui leur permet de surmonter les épreuves et de tourner à l’envers des situations fâcheusement désespérées
CONCLUSION
Comment approcher 2015 en tenant compte de la venue du Royaume de Dieu? Si l’évangile est son message principal, il nous faut commencer par voir le lien entre le pardon et la provision de Dieu pour nos vies. Ne sachant pas ce que l’année à venir nous réserve, mais étant certain du fait que nous serons offensés et nous contribuerons notre part d’offenses, mon exhortation est de prendre au sérieux le commandement de Jésus d’accorder le même pardon aux autres que nous avons reçu de Dieu.
Alors pourquoi ne pas commencer l’année en vidant mon tableau d’offenses? Pourquoi ne pas accorder le même pardon aux autres que Christ nous garantis par sa mort et sa résurrection? Pourquoi ne pas regarder l’année à venir dans la perspective de ce que Dieu est en train d’accomplir par la venue de son Royaume?
Quelques suggestions pratiques
- Commence par demander à Dieu qu’il te montre l’état de ton propre coeur devant sa loi.
- Mets-toi d’accord avec Dieu sur la réalité du péché dans ta vie. Acceptes sa promesse de pardon et avance dans la confiance que tu es un membre de la famille de Dieu à cause de ce que Jésus a fait pour toi.
- Je me pose la question suivante : Est-ce que je me retiens d’accorder un plein pardon à quelqu’un qui m’a offensé dernièrement? Est-ce que j’ai rayé de ma liste les offenses qui furent commises envers moi?
- Ai-je une conscience pure? Il y a t il quelqu’un que je connais qui pourrait me pointer du doigt et me dire, “Tu sais que tu m’as offensé et tu n’as jamais fait un effort de régler la chose avec moi?”
- Quoi qu’il m’arrive cette année, je vais placer ma confiance en Dieu pour faire et dire ce qui est juste selon les priorités de Son Royaume.
- Je prends l’engagement d’accorder le pardon aux autres pour leurs manquements tout en faisant ce qui est juste et laissant Dieu avoir le dernier mot.
- Devant les situations impossibles ou désespérées cette année, je vais chercher comment Dieu pourrait m’appeler à être un agent de réconciliation au travers de l’Évangile (ex. proclamer l’Évangile, la justice sociale, rendre service au nom de Christ).