L’analogie du Bon Berger (Jean 10.1-16)


Qui est responsable pour le fait de croire en Dieu? Comment se fait-il que certains croient et d’autres ne croient pas en Dieu? Il n’est jamais évident de répondre à de telles questions. Nous pourrions regarder l’arrière plan religieux d’une personne et penser qu’elle serait un candidat plus propice à une vie consacrée pour Dieu. Pourtant, pas tous les enfants issus de familles chrétiennes suivent la foi de leurs parents.

Dans Jean 10, Jésus fait une distinction entre les brebis qui le suivent et celles qui ne le suivent pas. Il fait aussi une distinction entre le bon berger et les bergers qui sont des imposteurs. La clé se trouve dans la capacité de reconnaître la voix du Seigneur et de partir à sa suite.

L’enclos

L’analogie que fait Jésus se base sur une scène bien connue des gens de ce temps-là. Être berger était une chose courante, surtout quand on pense au fait que les moutons étaient considérés comme étant des animaux purs, donc comestibles selon la loi des juifs.

Jésus commence son analogie avec l’ image d’un troupeau rassemblé dans un enclos. L’enclos est sous la surveillance d’un gardien. Dans le temps de Jésus, les bergers auraient l’habitude de rassembler tous leurs moutons dans un enclos commun. Cela veut dire que plusieurs bergers amèneraient leurs moutons pour les garder sain et sauf pendant la nuit.

(Jean 10.3) Le bon berger arrive donc à l’enclos pour réclamer ses brebis et le gardien de l’enclos lui ouvre.

Les brebis

Qu’en est-il des brebis? Comment va-t-on réussir à démêler quelles brebis appartiennent à quel berger? Une brebis n’est pas un animal particulièrement intelligent. Mais il possède néanmoins une bonne mémoire auditive. Dès un jeune âge, une brebis est enseigné par son berger à reconnaître sa voix. Lé berger arrive donc à l’enclos et appelle ses brebis.

Jean 10.3 nous dit aussi que les brebis ne font pas seulement qu’entendre la voix du berger, mais elles l’écoutent. Elles reconnaissent ses instructions et répondent dans l’affirmative.

Par analogie, les Chrétiens sont souvent comparés à des brebis dans le Nouveau Testament. Il en est de même pour les brebis auxquels Jésus se réfère dans Jean 10. Ceux qui lui appartiennent entendent non seulement sa voix, mais l’écoutent.

Le bon berger

L’analogie du berger et de ses moutons se poursuit. Le berger connait ses brebis. Il les appelle par leurs noms. Les brebis appartiennent au berger parce que le berger les connait. C’est lui qui les a choisis. C’est lui qui leur a donné leur nom. Et c’est lui qui les fait sortir de l’enclos.

Il en est de même pour le Chrétien. C’est Dieu qui appelle. C’est Dieu qui donne une nouvelle identité. C’est Dieu qui invite le Chrétien à le suivre. Le Chrétien est celle ou celui qui reconnaît le fait que Dieu l’appelle et décide par elle même de le suivre.

Vers la vie abondante

Il est évident que les disciples de Jésus se posent des questions sur leur statut. Chacun d’eux avait choisi de suivre le maître. Mais ce que Jésus veut leur faire comprendre (nous aussi) est que l’élection des brebis est une chose qui Lui appartient.

(Jean 10.9-10) C’est moi qui suit la porte Celui qui entre par moi sera sauvé: il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir. 10 Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je sui venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante.

Jésus affirme au moins trois choses :

  • Il est la porte. Les brebis (nous) ne pouvons pas avoir accès à la vie vie abondante sans passer par Lui.
  • Les brebis ont besoin d’être sauvé. L’enclos n’est pas l’endroit idéal. Ce sont les verts pâturages qui offrent la vie abondante. Le but de la brebis n’est pas de rester dans l’enclos, mais de profiter des eaux paisibles et des verts pâturages (ex. Psaume 23).
  • Il existe des imposteurs qui promettent bien des choses, incluant une bonne vie. Mais la fin de leurs promesses mènent à la perte, à la mort, ou même à la destruction totale.

Jésus est le bon berger qui offre non seulement la vie, mais la vie abondante.

Le secret de la vie abondante

La vie que Jésus offre coute un prix extrêmement cher. Il faut y payer de sa propre vie. Mais comment faire une telle chose pour avoir la vie si cela coûte tout ce que je possède, incluant ma propre vie? Voilà le BON dans bon berger. Jésus nous donne la vie abondante en donnant sa propre vie à notre place.

(Jean 10.11) Je suis le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

(Jean 10.14-15) Moi, je suis le bon berger; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15 tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis.

D’autres brebis

Lorsque nous regardons le contexte dans lequel Jésus parle à ses disciples, nous devons tenir compte du fait que Jésus s’adresse principalement au peuple d’Israël. C’est eux qui ont hérité des promesses de Dieu faites aux patriarches. L’alliance de Dieu est avec son peuple Israël. Alors qu’en est-il des autres nations? des autres peuples?

La réponse nous est donnée dans Jean 10.16.

J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. Celles-là aussi, il faut que je les amène; elles écouteront ma voix, ainsi il n’y aura plus qu’un seul troupeau avec un seul berger.

Les autres peuples ne sont pas une arrière pensée, un oubli pour lequel Dieu doit faire une randonnée spéciale. Non…le choix d’Israël comme nation privilégiée par Dieu était justement pour attirer les autres peuples à la lumière de Dieu. Dieu avait comme plan d’utiliser son peuple Israël pour être un modèle à suivre afin qu’eux aussi soient réconciliés à Dieu. Voilà que le Messie d’Israël arrive et la majorité de son peuple le rejette. Pourtant, Dieu continue son plan. Jésus indique que le plan de Dieu ne change pas depuis le début. Il va continuer à appeler ceux qui lui appartiennent à faire partie de son peuple.

Conclusion

  • Christ appelle et conduit lui-même les Chrétiens.
  • Les Chrétiens sont ceux qui entendent et qui écoutent la voix du Bon Berger (Jésus-Christ).
  • La vie abondant du Chrétien est intimement reliée à sa relation intime avec le Seigneur Jésus-Christ. Jésus n’est pas venu me donner la vie abondante pour vivre comme je le veux. Il est venu me donner la vie abondante pour le suivre et apprendre à dépendre de Lui. Cette vision des choses n’a aucun sens à moins que l’on considère Jésus comme étant notre plus grand bien dans cette vie.
  • Christ est en train de rassembler des hommes, des femmes, et des enfants de toutes races, cultures, et langues pour former un seul peuple qui lui ressemble. Quelle implications est-ce que cette vision des choses a pour notre église? Comment accueillons-nous ceux et celles que Dieu nous envoie? Sommes-nous prêts à être dérangé un peu dans nos routines d’église?

 

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