La joie que tu me donnas,
A fait place aux plaintes.
La foi qui me transforma,
A fait place à la crainte.
Tout en moi se bouscule,
Tout en moi se dessèche.
En vain, je prie au crépuscule,
En vain, le dimanche je prêche.
Ta face, je n’ose regarder
Toi, tu vois au fond de mon âme!
Pourquoi attendre, pourquoi tarder,
Confesse, je ne te ferai aucun blâme
Heureux celui que tu décharges de sa faute
Heureux celui dont le cœur est vidé de sa fraude
Heureux celui dont le péché est pardonné
Heureux celui dont la culpabilité est enlevée.
Ne mets pas tes péchés en oublis
Se serait attirer le mépris!
Lorsque tu entends sa voix
N’attends pas, repends-toi!
Jean-Pierre Vandevoorde,