Une foi qui répond


La Bible nous dit que la foi est un don de Dieu. Il est donc important de comprendre pourquoi Dieu nous a fait don de cette foi afin de comprendre ce que Dieu attend de nous.

C’est dans ce sens ce que l’auteur Francis Chan écrit…

« Dieu ne nous appelle pas premièrement à mener une existence confortable. Il nous appelle à lui faire confiance au point où nous sommes bien disposés à suivre une direction où nous risquons de perdre beaucoup si Dieu n’intervient pas. »

Le genre de foi dont la Bible parle nous pousse à l’action. En bout de ligne, si je dis que je crois en Dieu, j’agis en fonction de ce que Dieu dit. Le type de foi dont il est mention dans l’épître de Jacques par exemple est une foi qui répond à Dieu selon les promesses de Dieu. Je peux donc dire que ma foi est bibliquement fondée lorsque je répond à l’appel des commandements et des promesses de Dieu dans ma vie quotidienne.

Quelques observations sur le texte

Jacques 2.14-17

Mes frères, à quoi bon dire qu’on a la foi, si l’on n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle sauver ? 15Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! sans leur donner ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? 17Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas d’œuvres, elle est morte en elle-même.

La question qui nous regarde dans ce bout de texte est la difference entre une foi qui fait semblant d’être authentique et celle qui l’est réellement. L’auteur nous amène à réfléchir de façon pragmatique sur la nature de la foi qui sauve. Ma foi elle-même ne sauve pas. C’est Dieu qui sauve. Donc, ma foi dépend plutôt de celui qui fait l’action de sauver, c.-à-d. le Seigneur Jésus-Christ.

L’auteur n’est pas en train de dire que celui qui donne de la nourriture ou de la chaleur à celui qui est en manque, que celui-là est forcément sauvé. L’analogie concerne plutôt les conséquences de nos actes. Celui qui place sa confiance (qui croit) dans l’œuvre de Jésus et qui répond à l’offre du salut par la foi va aussi commettre des actes qui montrent qu’il a réellement confiance dans ce que Jésus-Christ a accomplit à son égard.

Nous pouvons donc dire que celui qui a réellement placé sa confiance dans l’œuvre de Jésus-Christ pour son salut est aussi celui qui va agir d’une manière qui reflète qu’il a reçu l’assurance de son salut. Il va agir d’une manière qui témoigne de la nature de Dieu dans sa vie. Il va peut-être même donner de la nourriture à celui qui est en manque simplement parce qu’il reconnaît qu’il doit tout à Jésus-Christ et qu’il est lui-même le récipiendaire d’une grâce qu’il ne mérite pas.

Jacques 2.18-20

Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, par mes œuvres, je te montrerai ma foi. 19Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi et ils tremblent.

Notre attention se tourne maintenant vers une illustration de la foi qui n’est pas authentique. Sommes-nous donc en train d’affirmer qu’il peut exister différentes formes de « foi » et qu’il existe des sortes qui ne sont pas valides ou qui ne sont pas la « vraie » foi? Oui. Voilà ce qu’affirme l’épître de Jacques. En voici donc une qui n’est pas une « vraie » foi.

Dire que je crois dans l’existence de Dieu n’est pas une foi qui sauve. Pourquoi? Nous lisons que même les démons croient en Dieu et l’évidence de leur croyance est la suivante : ils tremblent devant Dieu. Mais la remarque qui suit est aussi vraie : les démons ne sont pas sauvés. Pourquoi ne sont-ils pas sauvés? Parce qu’ils ne révèrent pas le Dieu de la Bible comme leur maître. Ils croient dans l’existence de Dieu, mais ils choisissent de ne pas Lui faire confiance au point de dépendre de Lui pour leur vie. Leur façon de vivre est donc un témoignage vivant de leur incrédulité même s’ils croient dans l’existence de Dieu.

Voilà un exemple extrême, mais nous pourrions aussi faire allusion à bon nombre de gens qui affirment croire dans l’existence d’un Dieu quelconque sans pour autant se soucier de ce que le Dieu de la Bible leur a révélé à son sujet ou leur demande de faire.

Jacques 2.21-24

Mais veux-tu comprendre, homme vain, que la foi sans les œuvres est stérile ? 21Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, pour avoir offert son fils Isaac sur l’autel ? 22Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres sa foi fut rendue parfaite.Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut compté comme justice ; et il fut appelé ami de Dieu. 24Vous le voyez, c’est par les œuvres que l’homme est justifié, et non par la foi seulement.

Maintenant une illustration plus positive. La vraie foi se démontre par les oeuvres qui reflètent ce que nous croyons. Une foi authentique prouve son authenticité lorsque je choisi volontairement d’agir en fonction de ce que Dieu dit au lieu de me fier exclusivement sur mon « gros bon sens » .

L’exemple qui nous est donné est celui d’Abraham dans Genèse 22.1-18 qui agit en fonction de ce que Dieu lui demande de faire même si cela n’a pas de sens logique (humaine) sur le coup. La foi d’Abraham fut sévèrement testée mais elle fut aussi trouvée valide, non parce qu’il croyait simplement en Dieu, mais parce qu’il a aussi agi en fonction de ce que Dieu lui a dit.

Jacques 2.25-26

25Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, pour avoir reçu les messagers et les avoir fait partir par un autre chemin ? 26Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.

Une autre illustration d’une foi authentique nous est donnée dans le verset 25. On parle de la prostituée Rahab qui a choisi de protéger les espions envoyés par Jacob pour espionner la ville de Jéricho. (Josué 2) Elle reconnut que Dieu était l’auteur des événements autour de Jericho et qu’il allait livrer la ville entre les mains du peuple d’Israël. Par ses actions, elle démontra qu’elle crut dans la promesse de Dieu concernant le peuple d’Israël.

L’auteur de Jacques finit avec un principe qui nous aide à comprendre la différence entre une foi authentique et celle qui ne l’est pas. « La foi sans les oeuvres est une foi morte. » Si je dis que j’ai la foi, je devrais voir si ma foi m’amène à faire des choses qui sont en réponse à l’appel de Dieu sur ma vie. Suis-je donc en train d’agir en fonction des promesses de Dieu?

Quelques remarques pour conclure

  • Croire en Dieu sans compter sur son intervention devient de l’incrédulité.
  • Espérer en Dieu sans passer aux actes avec la conviction que Dieu donne, c’est aussi faire preuve d’incrédulité.
  • Comment décrire la foi en Dieu? C’est agir avant d’avoir l’assurance de mon succès, mais aussi après avoir reçu l’assurance que Dieu est digne de confiance.

Réflexion personnelle

  • Est-ce que je fais preuve d’une foi authentique qui a répondu à l’offre du salut qui me vient de la part de Jésus-Christ?
  • Comment exprimer ma foi en Dieu par la précision de la requête que je Lui adresse dans la prière? Je m’explique. Si je prie de façon si générale que je ne sais pas quand Dieu répond à ma prière, devrais-je démontrer ma foi en lui faisant confiance avec les détails de ma requête?
  • Comment ma conviction au sujet de la nature de Dieu, la Parole de Dieu, influence-t’elle mes gestes et mes paroles au quotidien?

Une réflexion sur “Une foi qui répond

  1. Est-ce que je fais preuve d’une foi authentique qui a répondu à l’offre du salut qui me vient de la part de Jésus-Christ?

    Comment ma conviction au sujet de la nature de Dieu, la Parole de Dieu, influence-t’elle mes gestes et mes paroles au quotidien?

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    Je crois que la confiance absolu dans l’enseignement de Jésus-Christ mène à la conviction de l’authenticité de la parole Divine et lorsque cette authenticité se révèle on ne peut que ressentir et exprimer de la gratitude au quotidien envers notre Créateur.

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