2 Timothée 1.1-8

La 2e lettre de Paul à Timothée si situe dans la catégorie des lettres que l’on appelle «pastorales» à cause de leur sensibilité à l’encouragement vers le service et la fidélité des soins spirituels accordés au peuple de Dieu. Il s’agit d’une deuxième lettre de Paul destinée à Timothée, mais avec un ton un peu différent lorsqu’on la compare avec la première lettre de Paul. Celle-ci est remplie d’émotion et d’une force de conviction au milieu d’une situation de crise. Pour saisir de quoi il s’agit, nous allons d’abord considérer le contexte immédiat de Paul et Timothée.

Contexte de la lettre à Timothée

  • Dans quels contextes se trouve l’apôtre Paul et Timothée?
  • Dans quelle période de sa vie se situe la lettre de Paul?
  • Qu’est-ce qui motive Paul à écrire cette lettre à Timothée?

Nous savons que l’apôtre Paul est à Rome et qu’il est en prison. (2 Tim 1.7, 17) Les écrits du Nouveau Testament nous indiquent que Paul aurait fait 4 grands voyages missionnaires dans la région entourant la Mer Méditerranée, principalement en Syrie, Turquie, et la Grèce. Lors de son 4e voyage, Paul se retrouve éventuellement en prison à Rome. On peut le récit de ce voyage dans Actes 27-28. Mais d’après les autres textes du Nouveau Testament, on pense avec un certain degré de certitude que l’apôtre Paul aurait été relâché de prison à Rome après son 4e voyage et qu’il aurait poursuivi son voyage missionnaire jusqu’en Espagne. Une bonne explication pour cette hypothèse se trouve dans les notes de la Bible d’étude Semeur dans l’introduction des épîtres pastorales (1Tim, 2Tim, Tite).

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Le complot pour le meurtre du maître de la vie

Lorsque nous entendons parler de la crucifixion de Jésus-Christ, nous pourrions supposer qu’après tout, il a bien mérité de mourir. S’il n’était même pas capable d’éviter la croix, pouvons-nous croire qu’il est bien le Dieu tout-puissant qu’il prétendait être ? Mais le récit des derniers jours de son ministère à Jérusalem nous apprend que sa mort n’était pas un accident ou même un concours de circonstances. Jésus devait mourir. Lui et les chefs religieux le savaient.

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