Y’a-t-il un docteur dans la salle? (2ième partie)


(Pour la première partie de cet article, voir ici)

3. Nous avons aussi des maux qui doivent être guéris

Nous aussi aujourd’hui, nous sommes comme ces Israélites, esclaves d’un maître impitoyable et sans pitié qui nous détourne constamment de Dieu.

 

Pourtant, la plupart des gens ne se croient pas malades. Ou s’ils se comprennent malade, ils ne cherchent pas le bon docteur, le seul capable de vraiment les guérir. Vous vous demandez peut-être : En quoi est-ce que ça me concerne ? Je me porte tout à fait bien. 

 

–          En réalité, le monde autour de nous, et nous-mêmes souvent, avons beaucoup de « maladies » qui nous accablent. Quoi penser du découragement, la dépression, la peur, la colère, et l’amertume. Qui ne lutte pas avec ces choses à un moment ou un autre ? Quoi dire aussi des autres choses qui nous rendent esclaves, tel l’égoïsme , la recherche d’approbation des autres, le matérialisme, la pornographie, les jeux vidéos, notre apparence, notre status social, le mensonge, l’orgueil ? Combien de livres existent sur ces sujet…combien d’argent est dépensé en traitement de toutes sortes pour tenter de se soulager juste un peu. Combien de temps perdu, d’argent gaspillé, et de relations brisées sont les conséquences d’un cœur malade et captif ?

 

–          Laissez-moi vous poser une autre question : Avez-vous déjà essayé d’être moins égoïste, moins orgueilleux, plus altruiste, plus authentiques ? Mais qu’est-ce qu’on s’aperçoit ? Qu’on est esclaves de ce que les gens pensent de nous, de notre sentiment de liberté, de la sécurité que nous apportent nos possessions, des plaisirs qu’on ressent de s’adonner à une activité quelconque. On est rongé par l’orgueil, l’ambition, l’autosatisfaction. Êtes-vous aussi en santé que vous pensez l’être ? On fait toutes sortes de choses pour bien paraître, mais quelles sont nos motivations profondes ?

 

Finalement, qu’est-ce qui contrôle réellement votre vie ? On peut penser que ce n’est pas si grave, qu’on a tout cela sous contrôle, mais c’est une illusion. En fait, on est contrôlés par et captifs de ces motivations qui sont nos idoles.  Et tant qu’on ne va pas régler le problème du cœur, on ne trouvera jamais une solution durable.

 

Mais comme le peuple d’Israël, nous sommes nous aussi impuissants pour changer notre propre cœur. On ne peut se guérir soi-même de ce mal intérieur. On a plutôt tendance à tomber naturellement dans deux catégories :

–          On peut tomber dans le formalisme, pour ne pas dire le légalisme. C’est ce qui est arrivé avec une partie du peuple d’Israël, les pharisiens et les docteurs de la loi du temps de Jésus. On doit faire ce qui est bien à tout prix, donc on se fait des lois et on exclue même ceux qui ne les respectent pas. Après tout, ils pourraient nous contaminer et nous infecter! On met toutes sortes de barrières autour de notre cœur, mais celui-ci n’est pas vraiment changé. En plus, on parait bien, mais les apparences sont trompeuses. On voit ça malheureusement souvent  dans le monde chrétien.

–          On peut aussi  tomber dans le découragement et le laisser-aller. À quoi bon essayer de me réformer? Plus j’essaie, plus c’est pareil. À quoi est-ce que ça sert? Finalement, Dieu aime tout le monde et nous accepte comme on est. L’important, c’est que je fais de mon mieux. Je peux faire ce qu’on veut tant que ça ne fasse pas de tort à personne. Ceci mène aussi  loin de Dieu. On retrouve ça aussi dans le monde chrétien. Souvent ils se critiquent l’un et l’autre!

Mais comment cette guérison ce fait-elle? Si Jésus-Christ est la solution de Dieu, comment fait-il son travail de docteur?

L’apôtre Pierre, nous parle de la mort de Jésus, en disant ceci :

« lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement;  lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. 25 Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. » (1 Pierre 2.23-25)

 

Osee14eRemarquez encore ici le thème de la guérison. Cette guérison est accomplie en sa mort à la croix. Elle est disponible à toute personne qui se confie en lui. C’est par la foi en ce Sauveur en croix qu’on meure au péché et devenons libre de vivre pour la justice. Au passé, nous étions errants, infidèles, inconstants, comme il est dit dans Osée, mais maintenant, à cause de l’œuvre de Christ à la croix, nous avons trouvé le berger, le gardien de mon âme.

 

4. La solution qui s’offre à nous est la même que pour Israël

C’est lui qui lorsqu’il était parmi nous a pris nos maladies (réelle et figuratives). Il a démontré qu’il avait toute puissance. Aucune maladie, aucun esprit mauvais, ni même la mort ne pouvaient lui résister. Il a vécu une vie d’obéissance à Dieu tel qu’aucun de nous n’avons vécu. En toute chose il est demeuré saint, même dans la tentation, parce qu’il a été tenté tout comme nous.

 

Il a pris sur lui nos péchés comme le dit 1 Pierre 2.24. Il a été accablé d’un fardeau beaucoup plus grand qu’aucun de nous ne portera jamais. Il savait quel supplice l’attendait mais il y est allé de plein gré. Il était là dans le jardin de Gethsémané, tourmenté et faisant une sorte de demande ultime pour savoir s’il n’y avait pas un autre moyen que la croix. L’intensité de ce tiraillement était beaucoup plus fort que ce que la majorité de nous ne vivrons jamais, tellement qu’il en a sué du sang. Mais en tout temps, il est demeuré obéissant, en soumission complète à la volonté du Père qui l’avait envoyé.

 

L’auteur de la lettre aux Hébreux nous rappelle : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,  a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,  et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, » (Heb 5.7-9)

 

Lui seul n’a pas été inconstant et infidèle. Au contraire, même quand tous ceux qui étaient avec lui l’ont abandonné, il s’est livré lui-même à la merci des chefs des Juifs qui voulaient sa mort. Il s’est livré au juste jugement de Dieu, au prix de sa vie. Il a été mis à nu et humilié, pour que nous soyons victorieux. Et sur la croix, il aurait pu faire venir les anges à sa rescousse, il aurait pu si facilement s’esquiver. Mais il s’est remis entre les mains de son Père. Lui, innocent, est mort pour nous coupables. Il est resté sur cette croix, pour que notre guérison soit complétée et que le péché (l’inconstance, l’infidélité – insérez tous ceux avec lesquels vous luttez – l’orgueil, ma soif de plaire, mon addiction) soit vaincu et rendu à l’impuissance. Sa résurrection nous certifie qu’il est victorieux, que cette victoire nous est acquise.

 

« Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois.  Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » Actes 5.31

 

Ce qu’ont compris les apôtres, c’est que Jésus-Christ est celui qui donne non seulement le pardon des péchés, mais aussi la repentance et un cœur renouvelé. Une repentance authentique, réelle et durable (un changement de vie radical et complet) ne peut que venir de celui qui a été élevé comme Roi et Sauveur, et qui a vaincu le péché et est devenu le médecin de nos âmes. C’est lui le Roi victorieux et il nous invite à partager sa victoire !

 

Réflexion finale

C’est un point important qui mérite d’être répété : À la croix, Jésus n’a pas seulement reçu mon châtiment. Il a aussi vaincu le péché et le mal qui agit en moi.  Tout ceux qui croient en lui, qui s’identifient à lui sont aussi morts au péché comme lui est mort au péché. Donc, Je ne reçois pas simplement le pardon des péchés, mais aussi la délivrance de la puissance du péché qui agit dans mon coeur.

 

Il a opéré une délivrance bien réelle pour que moi, au plus profond de mon être, je sois guéri. C’est une expérience extraordinaire que de réaliser que le péché n’a plus de puissance sur moi…que je suis libre de faire le bien et servir Dieu d’un cœur sincère. De pouvoir venir à lui dans une repentance authentique, accepter son pardon, et vivre en reconnaissance pour ce qu’il a fait pour moi!

 

On pense souvent que si notre salut est par la foi, notre sanctification elle, c’est notre travail. Nos péchés sont pardonnés en croyant au sacrifice de Jésus, mais de lutter contre le péché dans ma vie, c’est une question de dur labeur, de mort à soi-même, de discipline, et ainsi de suite.

 

C’est vrai que toutes ces choses sont bonnes et nécessaires. Mais ultimement, je n’aurai pas la victoire dans ma vie si je ne crois pas dans la victoire de Jésus sur mon péché à la croix. Si je ne saisis pas ma nouvelle identité en Jésus-Christ – que je suis une nouvelle création  et que le péché et le mal n’ont aucun pouvoir sur moi,– je vais continuer à agir comme autrefois. C’est ce que la Bible appelle revêtir l’homme nouveau…

 

Les luttes sont normales, ça fait partie de tout combat, mais si j’ai de la difficulté à vaincre ce qui m’accable, ce n’est peut-être pas parce que je n’essaie pas assez fort. C’est peut-être surtout par manque de foi. Je ne crois pas réellement que je peux être sauvé concrètement et complètement du péché qui me retient captif.

 

Si vous n’avez jamais saisis Jésus-Christ comme votre Sauveur en ce sens, il est le seul qui peut vous guérir et vous rendre réellement libres. Comment ? C’est lui seul qui guérit notre cœur et peut produire en nous une repentance authentique qui libère de ces « maladies » qui nous accablent. Cessez de vous tourner vers toutes ces choses qui vous rendent esclave, mais regardez à Jésus. Allez voir le docteur pendant qu’il est temps.

 

Si vous êtes croyants, que vous avez mis toute votre confiance en Jésus-Christ et son sacrifice à la croix pour votre salut, mais que vous ressentez toujours le besoin d’un cœur transformé ; vous vous sentez encore esclaves de toutes sortes de choses : ne désespérez pas. Commencez par revenir à la base.

« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui,” (Col 2.6)

 

Réfléchissez sur ce qu’il a fait pour vous à la croix. Voyez dans sa mort la victoire sur vos péchés spécifiques et sur les choses qui vous rendent esclave. Voyez dans son sang qui a coulé, la guérison de tout mal qui vous accable. Lorsque vous êtes tentés, réalisez que vous n’avez plus à céder ces choses : vous êtes libres! Vous n’avez plus à être contrôlé par votre carrière, l’opinion de ceux qui vous entourent, vos convoitises, votre égoïsme. Réjouissez-vous du fait qu’il fait de vous une nouvelle créature et vivez dans cette nouvelle identité par la foi.

 

Oui, ces choses demandent du travail, de la discipline, et du renoncement, mais c’est par la foi en Jésus que sa victoire à la croix devient toujours plus réelle dans ma vie. Je peux surmonter la peur et l’angoisse parce qu’il a surmonté la peur et l’angoisse. Je peux guérir de mon désir de plaire parce qu’il a été constant jusqu’à la mort, obéissant seulement à son Père. Je peux vaincre une addiction parce qu’il me déclare libre en lui.

 

Conclusion

Quand je tombe, je me repends, je remercie Dieu pour son pardon en Jésus, et je lui demande une nouvelle dose de foi pour marcher de nouveau dans cette nouvelle vie qui est la mienne.

 

La solution pour le peuple d’Israël demeure la même que pour nous. Dieu a donné son Fils, le grand docteur  pour nous guérir et nous restaurer. Maintenant, allons-nous nous tourner et nous confier en lui?

 

Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri ; Sauve-moi, et je serai sauvé; Car tu es ma gloire. Jérémie 17.14

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