Vrais et faux visages de l’Église

Dans le dernier article sur le sujet de l’Église, nous avons discuté de l’importance de comprendre ce qu’est l’Église de Dieu pour ensuite être en mesure de s’adapter aux défis de la culture environnante. Dans cet article, nous allons considérer les vrais et faux visages de l’Église. Lors de la Réforme protestante dans les années 1500, les théologiens et pasteurs se sont posés la question sur les marques déterminantes de l’Église de Dieu. Comment pouvons-nous savoir avec un degré de certitude qu’un groupe qui se réunit dans le but d’accomplir un rituel spirituel est bel et bien l’Église du Seigneur-Jésus Christ?

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Que sommes-nous sans l’Évangile?

La citation qui suit est tirée de la préface de la Bible Olivétan (voir aussi Pierre Robert Olivétan). La Bible Olivétan est la première version française de la Bible traduite à partir des textes originaux Hébreu et Grec. Elle est considérée comme étant le premier exemplaire d’une Bible protestante française.

Sans l’Évangile, tout est inutile et vain. Sans l’Évangile, nous ne sommes pas chrétiens. Sans l’Évangile, toutes richesses ne sont que pauvreté, toute sagesse n’est que folie aux yeux de Dieu; notre force est faiblesse et toute notre justice est sous la condamnation de Dieu. Mais par la connaissance de l’Évangile, nous sommes faits enfants de Dieu, frères et sœurs de Jésus-Christ, cohéritiers des saints, citoyens du royaume des cieux et héritiers de Dieu avec Jésus-Christ. Par lui, les pauvres sont rendus riches, les faibles forts, les insensés sages et les pécheurs justes. Les affligés sont consolés, ceux qui doutent sont rassurés et les esclaves libérés. C’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit…

Il s’ensuit que n’importe quelle chose bonne et désirable que nous pouvons concevoir ne peut être trouvée qu’en Jésus-Christ seul. Car il a été vendu pour nous racheter, fait prisonnier pour nous délivrer. Il a été condamné pour que nous soyons affranchis, maudit pour que nous soyons bénis, sacrifié pour notre pardon et défiguré pour que nous soyons embellis. Il est mort pour que nous ayons la vie, afin que par lui, la colère contre nous soit apaisée, que les ténèbres soient changés en lumière, notre crainte rassurée, nos dettes annulées, notre fardeau allégé, notre tristesse changée en joie, notre difficulté rendue plus facile, notre désordre ordonné, nos division réconciliées, notre rébellion matée, notre intimidation intimidée…l’enfer conquis, la mort éliminée et la mortalité rendu immortelle.

Voici donc ce que nous devrions chercher dans les Écritures : Connaître Jésus-Christ et les richesses infinies qui sont en lui et qui nous sont offertes par Dieu le Père.

(préface attribuée à Jean Calvin)